Kinshasa, 08 mai 2023 (ACP).-Les volontaires bénévoles mobilisés pour les deux jours d’essai en lutte africaine ont été mis à l’épreuve du dispositif d’accueil attendu lors des 9èmes Jeux de la Francophonie, a déclaré le Camerounais Mbella Fils Noé Israël, un de ces volontaires, dans un entretien, dimanche, avec l’ACP.
Mbella Fils Noé Israël a fait cette déclaration sur désignation du service de la communication du Comité national des Jeux de la Francophonie, sur les tâches commis à chacun des volontaires bénévoles rassemblés pour les deux journées consacrées aux combats de lutte africaine, samedi et dimanche, à l’espace Congo Loisirs dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo.
« Les volontaires sont ici à Kinshasa pour appuyer les jeux et pour le cas d’espèce, ce test-event en luttes. C’est pour tester les dispositifs mis en place pour accueillir les Jeux de la Francophonie qu’abritera la capitale de la RDC », a dit le volontaire camerounais qui y a vu une occasion de se jauger tous.
« Pour nous, c’est l’occasion d’une auto-évaluation dans la capacité d’organisation de ces olympiades de juillet-août prochains. C’est une opportunité pour nous de répondre à certaines questions comme celle de savoir si les toutes les disciplines retenues peuvent se tenir dans un format international voulu à la hauteur des 9èmes Jeux de la Francophonie », a expliqué le Camerounais qui a bien maîtrisé son sujet.
« Nous avons accueilli les équipes selon le protocole lié à la réception des équipes. Nous avons franchi les étapes telles que la pesée des athlètes leur échauffement et les épreuves elles-mêmes. Bref, tout se déroulé en toute sérénité comme vécu ailleurs, aux grands rendez-vous internationaux. Nous sommes ici depuis 3 mois. Chaque volontaire s’est bien intégré et chacun de nous est venu dans un cadre précis. Certains pour la communication, pour le développement durable, pour les sports ou encore pour le développement durable, pour les sports ou encore pour la culture. En ce me concerne, je suis du département des compétitions sportives. Entre les volontaires issus des horizons différents, on se côtoie et on collabore au quotidien as vécu en commun : la prise de conscience des activités ; chronométrer les activités, la descente dans les sites et l’identification des espaces liés aux besoins du département. Bref, on est attentif à tout soit prêt au jour j », a rassuré Mbella Fils Noé Israël.
« Le rendez-vous du donner et du recevoir » (Yehon Zapane de la RCA)
« Tout se passe bien par rapport à notre intégration dans le milieu social et au niveau organisationnel. Nous sommes bien accueillis et bien installés. Il existe une convivialité de vie entre nous les volontaires et le personnel du CNJF », a-t-il affirmé et s’estimant être en rendez-vous important.
« Pour l’instant, nous sommes en RDC, le plus grand pays francophone du monde. Si le français y est de mise pour tout dialogue, il est en concurrence avec le Lingala, une très belle langue qui fait des envieux et que chacun voudrait parler. C’est aussi pour nous l’occasion d’apprendre quelques bribes des mots, de faire de simulacre d’apprentissage linguistique entre nous volontaires, mais aussi avec le personnel du CNJF qui, de fois, s’exprime en Lingala, et nous y réagissons en français. Ainsi va la vie pour notre apprentissage », a terminé le seul volontaire centrafricain qui a bien fixé l’échéance de son séjour à Kinshasa.
« Mon périple à Kinshasa a commencé au mois de février dernier mais ma mission prendra fin le 11 août prochain, c’est-à-dire, 5 jours après la clôture des 9èmes Jeux de la Francophonie ».
ACP/