FECOFA : Constant Omari rend le tablier après 18 ans de règne

Kinshasa, 16 juin 2021 (ACP).- Le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani, a rendu le tablier après 18 ans de règne, mercredi au siège de cette instance du football national, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, lors de sa conférence de presse.

Selon le conférencier, le projet de sa démission remonte au mois de mars 2021 dernier, mais il l’avait gelé du fait qu’il lui fallait d’abord finaliser le dossier du nouvel entraîneur des Léopards, Hector Raul Cuper, qui était en instance d’engagement avant la mise au vert du onze national en Tunisie.

« J’avais profité de ma présence à Tunis pour dire aux joueurs ce que j’allais prendre comme décision. Mardi 15 juin, en visioconférence, je l’avais fait autant pour les présidents des Ligues provinciales de football, qui ont tenu à m’en dissuader mais en vain. Au passé, la presse locale m’a reproché de réserver la primeur de certaines décisions que nous avons prises aux médias internationaux. Cette fois-ci, la presse locale et nationale est servie en premier », a confié Constant Omari.

En prélude de l’annonce de sa démission, Constant Omari a brossé son cursus, le parcours fait et les échelons gravis pour en arriver au sommet de la FECOFA, à la Confédération africaine de football (CAF) et à la Fédération internationale de football association (FIFA).

Pendant près d’une heure de temps, le conférencier a présenté le bilan de ses 21 ans passés au sein de l’organe technique du football congolais qu’il a qualifié de positif : « De 1996 à ce jour, j’ai passé près de 25 ans dans le milieu de football. Bien plus encore, cela fait près de 35 ans que je suis dans les milieux des sports pendant que j’étais étudiant. En tout et pour tout, je ne suis pas un parachuté dans la sphère sportive où je suis passé d’un échelon à un autre tant à la FECOFA, à la CAF qu’à la FIFA », sans oublier d’en dire davantage dans les différents domaines où il a apporté la touche de l’organe technique national.

« Nous avons apporté des améliorations sur le plan administratif, technique, du renforcement des capacités des ressources humaines, de la formation, la logistique, du charroi automobile, des finances, du sponsoring, des éducateurs et sur la commission des arbitres», a martelé Constant Omari selon qui en a appelé aux autres de faire mieux que lui tout en sachant qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite.

« Je quitte la FECOFA mais  je reste au service de notre football pour tout besoin, qui nécessite mon intervention. Mais, il sied de noter qu’l faudrait qu’on y apporte des réformes profondes au regard de l’évolution des choses et de l’environnement. Tout est à refaire dans plusieurs domaines à l’instar des statuts de la fédération », a préconisé M. Omari, avant de faire savoir qu’il n’a pas un quelconque dauphin pour sa succession.

« Je ne serai le parrain de personne. L’assemblée souveraine se choisira au moment opportun  celui qui pourra présider à sa destinée de la fédération lors du prochain mandat. Pour le reste, c’est Donatien Tshimanga Mwamba, l’actuel vice-président de la FECOFA, qui va assurer l’intérim à la présidence », a-t-il tranché, non sans remercier toutes les autorités du pays depuis la 2ème République jusqu’à ce jour, lesquelles ont toutes apporté un grand concours à l’équipe nationale et faire un clin d’œil à tous les dirigeants des clubs et à la presse sportive surtout, en dépit de leurs critiques dont certaines étaient très acerbes à son endroit.

Constant Omari Selemani surnommé « L’homme moderne » a conclu son propos en demandant l’indulgence à ceux qui se seraient sentis, d’une manière ou d’une autre, offensés  par lui, daignant de la même manière en faire autant pour tous ceux qui garderaient des sentiments du genre à son endroit. ACP/ODM/CL/KJI/JFM

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