Kinshasa, 07 août 2024 (ACP).- L’amélioration de la qualité de l’enseignement a été recommandée, mercredi, lors de la clôture des travaux de la revue annuelle des performances de l’année scolaire 2023-2024 Kinshasa-Tshangu, dans l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). « J’ai insisté sur les trois axes, je suis sûr que vous avez donné ce que vous pouvez (…) hier je l’ai dit, j’avais insisté sur l’amélioration de la qualité des enseignements et enfin j’avais insisté sur la bonne gouvernance je suis content que vous aillez travaillé là-dessus », a déclaré Jeannot Canon la Rose, ministre provincial en charge de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté. Il a loué les efforts consentis par les participants de ces assises pour déceler les problèmes qui gangrènent l’enseignement dans toutes les provinces éducationnelles de Kinshasa, précisément à Tshangu, Plateau, Funa et Lukunga. « En attendant le rapport, je viens personnellement d’écouter le rapporteur lors de la lecture du procès et j’ai senti que vous avez fourni de gros efforts pour non seulement déceler les problèmes qui vous rongent, mais aussi pour me donner de la matière. J’attends de vos rapports les vrais desiderata pour que moi aussi je puisse remonter les problèmes qui rongent l’éducation à la hiérarchie », a-t-il dit. « La revue annuelle de performances est le moment idéal pour que chacun de nous étale les problèmes que ce soit de la coordination, la sous division, l’inspection car nous avons jusque-là, des écoles qui posent des sérieux problèmes et nous allons rédiger un rapport après avoir terminé », a de son côté fait savoir Mme Lierata Tshiabu, directrice de la province éducationnelle de Kindhasa-Tshangu.
Rapport final de la province éducationnelle de Kinshasa Tshangu
Dans ce rapport, les promoteurs ont été conviés à demander à l’inspection et la sous division de l’entité un contrat de bail de 6 ans et non de 6 mois s’ils sont locataires, la nécessité de la fermeture des classes qui ne remplissent pas les critères a également été évoquée dans ce document, ainsi que l’augmentation de la formation à tous les niveaux dans la province éducationnelle Kinshasa Plateau. « Du point de vue qualité, il y a l’augmentation de la formation qui a été exigée à tous le niveau du système éducatif et celle de l’effectif des inspecteurs pour une intensification des visites dans les écoles se rassurer de la pratique des instructions hiérarchiques sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement. L’extension du projet Koica dans cette juridiction, ainsi que l’attendre du projet UNICEF-KOICA (Coopération sud cornéenne et UNICEF) sur toute l’étendue de la province», a énuméré Guy Mpongo, chargé du service de la planification du Plateau. Sur la gouvernance, il a été recommandé de renforcer le contrôle de la gestion des écoles, d’appliquer les décisions de la revue annuelle de l’année précédente, de veiller à la fermeture des écoles non viables et la débaptisassions de celles placées soit sous la gestion directe de la province. « Parmi les aspects clés pour le redressement de ce sous-secteur, il y a la formation des enseignants car un enseignant doit avoir la conscience professionnelle à travers notamment la dispensation des cours comme prévu dans le calendrier… et selon les filières dont le résultat reflète le niveau de l’enfant », a souligné Robert Kongi, directeur de la province éducationnelle Kinshasa Plateau , avant d’annoncer un système de suivi permanent pour faire respecter le plan d’action de leur province. La revue annuelle performance a été qualifiée de grande réussite au sein de la province éducationnelle Kinshasa Lukunga. «Ces travaux sont une grande réussite et nous sommes content d’avoir atteint les objectifs des missions assignés, celles d’avoir évaluées les performances, actualisés la carte scolaire, et fait le suivi et la validation du draft du plan d’action opérationnel 2025», a dit Yoy Bokete, directeur de la province éducationnelle de Kinshasa Lukunga. Le caractère technique lors des 19 présentations par des experts du ministère venus du Secrétariat général à l’EDU-NC, de l’Inspection générale de l’EDU-NC ainsi que des partenaires éducatifs (ONG et Organisations des Nations Unies) ont été appréciés, lesquelles présentations ont facilité la tenue et l’obtention des résultats attendus lors de cette revue annuelle. Treize sous-commissions ont été mises en place en attendant la transmission du rapport final à la hiérarchie centrale et quelques autres recommandations ont été fournies, notamment la prise en compte de l’importance du numérique en alignant régulièrement aux évaluations nationales (l’EXETAT, le TENASOSP et l’ENAFEP), l’obtention d’un arrêté portant création d’un comité de concertation pour la mise en place du circuit de distribution des bulletins ainsi que la subvention des écoles privées agréées et faire respecter le principe du partenariat par la représentation des délégués des différentes commissions du ministère de tutelle. ACP/