Kinshasa : la synodalité, un chemin de réforme structurelle pour rendre l’Eglise plus participative (Cardinal Fridolin Ambongo)

Kinshasa, 14 décembre 2024 (ACP).- La synodalité a été considérée comme un chemin de réforme structurelle pour rendre l’Eglise plus participative et missionnaire, a indiqué vendredi l’archevêque métropolitain de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, lors de la restitution des travaux du synode sur « la synodalité ».


« La synodalité est définie (…) comme un chemin de réforme structurelle pour rendre l’Eglise plus participative et missionnaire c’est-à-dire pour la rendre capable de marcher avec chaque homme, chaque femme en rayonnant la lumière du Christ », a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo.

« La synodalité nous invite au changement de mentalité, au changement de pratique, pour que nous arrivions à tout discerner ; on oblige par la prière et les dialogues fraternelles à nous impliquer dans le processus collégiale de prise de décision, à nous soumettre des évaluations et à des exigences de rendre compte comme le dit le numéro 79 du document finale », a-t-il ajouté.


Appel à la conversion de tous les fidèles


En outre, le cardinal Fridolin Ambongo a lancé un appel  à la conversion de tous les fidèles lors de la restitution des travaux du synode sur la synodalité.

« Le sens ultime de la synodalité est le témoignage que l’église est appelée à rendre à Dieu, Père, Fils et Saint esprit, harmonie d’amour qui sort d’elle-même pour se donner au monde. Il s’agit avant tout de nous convertir réellement pour quitter les lourdeurs et mettre en pratique ce que l’esprit dit aux églises », a-t-il indiqué.

Pour le prélat catholique,  en cheminant avec un style synodal, nous entrelaçons nos vocations, nos charismes et nos ministères.

« Nous allons à la rencontre de tous pour porter la joie de l’évangile. Ainsi, nous vivons la communion salvatrice avec Dieu, avec l’humanité entière et avec la création. Grâce au partage, nous expérimentons le banquet de vie que Dieu offre à tous les peuples », a-t-il dit.

Le mois de novembre dernier, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu avait admis que les cultures africaines et «une certaine mentalité dans l’Église» avaient placé les femmes dans une position désavantageuse et avait  à cette occasion appelé les évêques d’Afrique à prendre acte des conclusions du Synode sur la synodalité.

Les travaux de la deuxième session du synode sur la synodalité ont pris fin dimanche 27 octobre 2024 par une messe présidée par le Pape François en la basilique Saint-Pierre.

 La première session de cette assemblée synodale s’est tenue du 4 au 29 octobre 2023, mais le processus avait débuté en 2021 par la phase préparatoire faite d’écoute et de consultation du peuple de Dieu dans les Églises locales, qui s’était conclu en avril 2022 et le cardinal Ambongo, avait participé à l’assemblée synodale comme président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM).

ACP/UKB

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