Kinshasa : le gouvernement provincial pour la sécurité des ouvriers dans les chantiers

Kinshasa, 5 septembre 2024 (ACP).- Le gouvernement provincial de Kinshasa, en République démocratique du Congo, s’est dit préoccupé par la sécurité des travailleurs et des ouvriers œuvrant dans les différents chantiers des bâtiments et travaux publics de la capitale, a-t-on appris jeudi dans un entretien.

« Nous sommes préoccupés par la sécurité des travailleurs et ouvriers dans les différents chantiers des bâtiments et travaux publics que compte la ville de Kinshasa. La santé et la sécurité des personnes sont deux éléments essentiels à prendre en compte sur n’importe quel chantier de construction », a déclaré Jésus-Noël Sheke, ministre provincial du Plan, budget, emploi et tourisme de Kinshasa.

Il a, à cet effet, rappelé à l’employeur ses obligations notamment de veiller à la sécurité de ses travailleurs sur le chantier avant d’annoncer des mesures et des sanctions en cas du non-respect des normes dans différents chantiers des bâtiments et travaux publics de la ville de Kinshasa.

« L’employeur doit mettre en place des moyens d’information, de prévention et de formation. Histoire de permettre aux travailleurs d’être informés sur les règles et les consignes sur les chantiers. J’insiste ici sur l’utilisation des équipements de protection. Ce, conformément à la réglementation congolaise », a signifié M. Sheke.

Le ministre Sheke a, en outre, invité les travailleurs et les ouvriers à plus de responsabilité.

« Les travailleurs ont l’obligation de respecter les instructions en matière de sécurité. Ils sont, en effet, responsables non seulement de leur propre sécurité mais aussi de leurs collègues de travail », a-t-il noté.

Le non-respect des normes de sécurité expose les contrevenants à des sanctions

Une vue d’un chantier à Kinshasa

Selon le ministre provincial, le non-respect ou la violation des normes et consignes de sécurité exposent les contrevenants à des sanctions.

« Le non-respect ou la violation des normes et consignes de sécurité exposent les contrevenants à des lourdes sanctions. Ce, conformément à la réglementation en vigueur. Sanction allant jusqu’à la fermeture du chantier récalcitrant et au paiement des amendes et pénalités y afférentes », a expliqué M. Sheke.

Il a, à cette occasion, annoncé la descente sur le terrain d’une brigade mixte des inspecteurs urbains du Travail, de l’urbanisme et travaux publics pour vérifier le respect des normes de sécurité établies par la loi avant d’envisager la rédaction d’une note circulaire en la matière dans les prochains jours.

ACP/JF

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