Kinshasa, 8 octobre 2024 (ACP).- Les travaux de curage de caniveaux dans la commune de N’djili, (Est de Kinshasa), en République démocratique du Congo, ont été salués mardi au cours d’un entretien avec le chef du quartier douze (12) de cette municipalité.
«Nous remercions les autorités provinciales pour l’exécution de ces travaux. Ils sont faits pour soulager la peine de la population de N’djili. Ce caniveau est l’un des plus importants de la commune. Il traverse plusieurs avenues. Notamment les avenues Wambo, Mazi et d’autres », a déclaré Freddy Iruba, chef du quartier 12, dans la commune de N’djili.
« Le curage de ces caniveaux soulagera notre peine pour le problème des inondations dans notre quartier. Pendant la saison des pluies, nous assistons à des graves inondations. Ces caniveaux sont souvent débordés des eaux et la circulation des piétons sur le boulevard Lumumba devient difficile », a-t-il ajouté.
Et de marteler : «Je demande à notre population d’obéir à la mesure des autorités de ne plus jeter les déchets dans des caniveaux. Les autorités ont fait leur part de curer les caniveaux et les rivières. Nous aussi faisons notre part de les garder propres, de ne pas les transformer en bacs poubelles au risque de retourner dans la case du départ».
Le caniveau en pleins travaux de curage traverse la commune de Nd’jili et celle de Masina. «C’est un grand caniveau principal qui traverse le saut-de-mouton de Bitabe, en passant par le marché de Liberté jusqu’à la rivière Nsanga où il déverse ses eaux. Nous effectuons en même temps le curage de cette rivière Nsanga tout en évacuant des déchets destinés au recyclage », a indiqué l’Ir Jean Duda, superviseur des travaux.
A l’en croire, ces travaux de curage s’effectuent sur une distance de deux (2) mille mètres dont la moitié pour le côté Nd’jili, et l’autre du côté de la commune de Masina où 850 mètres de caniveau sont déjà curés.
Il a saisi l’occasion pour dénoncer le comportement incivique de la population qui continue de déverser des déchets dans les caniveaux déjà curés. « Les difficultés que nous rencontrons c’est le fait que quand nous terminons le travail le soir et que nous retournons le matin sur le lieu, nous constatons que la population a encore jeté les déchets dans la partie déjà nettoyée », a dit M. Duda.
ACP/JF