Kinshasa, 30 novembre 2024 (ACP).- L’Association des chauffeurs du Congo (Acco) s’est dit favorable, samedi, au cours d’un entretien, à la création des routes auxiliaires afin de soulager la problématique des embouteillages dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« Je soutiens les conducteurs qui suggèrent la création des routes auxiliaires pour soulager les embouteillages dans la ville de Kinshasa, même si c’est une solution à long terme. Les nids de poules empêchent nos voitures de rouler vite et c’est la cause des embouteillages », a dit Bienvenue Kakule, président provincial de l’Acco.
« Nous suggérons à nos dirigeants de se pencher sur la réhabilitation et la création des nouvelles routes secondaires pour soulager la problématique des embouteillages partout à Kinshasa », a souhaité de son côté Serge Kabongo, chef adjoint du parking à l’UPN.
« Lorsque les grandes artères sont bouchées, les routes secondaires viennent à la rescousse et permettent que certains véhicules puissent avancer, il est important de les créer si nous voulons lutter contre les embouteillages », a-t-il ajouté.
« Créer des nouvelle routes, réhabilitées les anciennes et créer des routes secondaires, reste la meilleure solution pour lutter contre les embouteillages à Kinshasa », a soutenu Léon Samba, chauffeur d’un taxi-bus.
La nouvelle instruction proposée par le gouvernement au gouverneur de la ville de Kinshasa demandant de procéder aux contrôles techniques, des assurances et des plaques d’immatriculation pour atténuer les embouteillages est loin de faire l’unanimité parmi les Kinois.
Plusieurs chauffeurs s’opposent à la vérification du contrôle technique des véhicules puisque selon eux l’état des routes ne facilitent pas cette tâche.
« Tu peux sortir de ta maison avec une voiture en bonne état si tu roules dans une route où il y a des trous et que le véhicule entre dans ce trou en sortant phare, peinture abîmées, quel agent du contrôle technique va croire que ton véhicule était en bonne état, commençons par la réhabilitation et la construction des nouvelles routes le reste viendra après », a suggéré Yves Nsumbu, propriétaire d’un véhicule.
Cette proposition du gouvernement n’a pas encore une période fixée, en attendant la mesure de sens unique de l’Est vers le centre-ville le matin l’inverse le soir continue dans certaines artères de la ville. ACP/C.L.