L’analyse sur l’infraction de faux bruits au centre d’un échange à Kinshasa

Kinshasa, 27 octobre 2024 (ACP).- L’analyse de la problématique sur l’infraction de faux bruits a été au centre d’un échange organisé samedi, à l’intention des journalistes dans la commune de Gombe, (Nord de Kinshasa), capitale de la République démocratique du Congo.

« Lorsqu’on produit une infraction sur fond de propagation de faux bruits, il faut que ces informations (…) soient préalablement  jugées comme  fausses avant de juger les journalistes ou toute autre personne pour propagation de fausses nouvelles »,  a déclaré Me Charles Mushizi, auteur de l’ouvrage « Les infractions de presse ».

« Ce que j’ai voulu sortir, c’est le caractère injuste de la manière avec  laquelle la justice institutionnelle poursuit ces genres d’infractions, parce que comparativement par rapport à l’infraction d’usage de faux, il faut préalablement avoir établi qu’il y a eu un faux », a-t-il ajouté.

De son côté, Me Trésor Likonza a estimé que cette infraction de faux bruits ne concerne pas seulement les journalistes. « Je comprends que la propagation de faux bruits ne concerne pas que des journalistes parce que, si vous vérifiez dans le code pénal, elle fait partie des atteintes à la sûreté de l’Etat, plus particulièrement à la sûreté intérieure de l’Etat », a-t-il dit.

«La motivation est simple, c’est de constater que de plus en plus il y a comme une sorte de ressemblance de ce type d’infraction. Il y a un lien entre le faux et le falsifié », a déclaré Patient Ligodi, organisateur de l’événement Book Club.

Le premier numéro de Book Club s’est focalisé sur le thème : «Propagation de faux bruits et quelle protection  pour le journaliste ! », a indiqué M. Ligodi.

ACP/

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