Kinshasa, 18 mars 2025 (ACP).- L’élargissement de l’avenue Terre jaune et la construction des caniveaux pour lutter contre la récurrence des inondations au quartier Batumona, à Kimbanseke, une commune de l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont été sollicités mardi lors d’un entretien.
« Nous sollicitons l’élargissement de cette avenue, ainsi que la construction des caniveaux pour lutter contre les inondations en répétition causées par les débordements des eaux de pluie. Cela va permettre à ce que les eaux des pluies puissent être canalisées vers la rivière Nsanga afin de soulager la peine de la population de ce coin », a déclaré Jean Rodolphe Tamundele, chef du quartier Batumona.
« Lorsqu’il pleut, les eaux de ruissellement drainent des grandes quantités de sable jaune sur la route Mokali précisément au niveau du marché Mabanza toutes. Cette situation entraine l’inondation de toutes les maisons construites sur ce côté. Et les quantités de sable drainé couvre une bonne partie de caniveau », a-t-il ajouté.
Pour lui, les inondations causées dans ce quartier ont provoqué le rétrécissement de l’avenue. La population en partage une part de responsabilité parce qu’elle a l’habitude d’y placer des sacs remplis de sable pour protéger les maisons. « Nous avons exhorté la population au respect des limites de l’avenue mais elle continue de faire la sourde oreille », a-t-il fait savoir.
D’après les renseignements fournis par l’autorité administrative de ce quartier, cette avenue portait antérieurement le nom d’un homme politique. Elle a pris le nom « terre jaune » par après à cause de la couleur de son sol qui est jaune. Elle est victime parce qu’elle se trouve au versant d’un terrain accidenté où sont construites des maisons à l’origine de sable qui la rétrécit.
Vue d’une tête d’érosion
Par ailleurs, le quartier Esanga, à Kimbanseke, une commune de l’Est de la ville de Kinshasa, est sous la menace de huit (8) têtes d’érosion a appris l’ACP de source administrative.
« 8 têtes d’érosion menacent de faire disparaître la cellule Manzanza 2 sur l’avenue Bakala, dans le quartier Esanga
. Ces têtes d’érosion ont déjà englouti quelques parcelles. Si elles continuent d’avancer, la cellule manzanza 2 risque de disparaitre », a déclaré Thomas Ngwala chef de cellule Mazanzanza2, au quartier Esanga.
« Nous organisons des activités de salongo chaque samedi pour lutter contre ces érosions. Nous plaçons des sacs de sables pour stopper leur progression. Mais puisqu’elles ont déjà trop avancé, nous n’arrivons pas à les stopper. C’est pourquoi nous sollicitons l’accompagnement des autorités pour nous aider avec des matériels qui pourront nous permettre de lutter contre ce glissement de terre », a-t-il ajouté.
Selon M. Ngwala, la progression de ces érosions date de l’an 2022, année à partir de laquelle cette entité a enregistré une croissance démographique. L’absence d’urbanisation selon les normes constitue également la conséquence de ce glissement de terre auquel sont exposées les maisons de la cellule Manzanza 2 dont les avenues sont dépourvues de canalisation des eaux de ruissellement.
Esanga est un nouveau quartier de la commune de kimbanseke. Il est subdivisé en plusieurs cellules dont manzanza 1 et 2, litho, Belle air, Mosengo et Talangayi. Toutes ces cellules sont exposées à la menace permanente des érosions. ACP/ C.L.