Les notions de fact-checking au centre d’un atelier à l’Agence congolaise de presse

Kinshasa, 1er octobre 2024 (ACP).- Les notions de fact-checking pour faire de l’Agence congolaise de presse un média qui donne la bonne information ont été expliquées  mardi aux journalistes lors d’un atelier organisé en son siège dans la commune de Gombe, (Nord de Kinshasa) en République démocratique du Congo.

«Nous voulons être un média qui donne la bonne information et qui lutte contre la désinformation. C’est pour cette raison que nous avons créé ce service qui nous sert énormément et qui nous a fait monter en termes de crédibilité. Nous estimons que dans les jours avenirs on va monter davantage pour atteindre les objectifs que nous n’avons pas encore atteints en termes de qualité et en termes de quantité », a déclaré Bienvenu-Marie Bakumanya, directeur général de l’ACP.


« Nous tenons spécialement à être au rendez-vous médiatique du donner et du recevoir avec des produits de qualité. Nous avons toujours fait de la formation notre allié prioritaire. Moi je sais combien coûte une formation. Lorsqu’on en a une à la maison, on en profite», a-t-il ajouté.


Le directeur général de l’ACP a fait savoir qu’il y a un grand besoin de formation pour les journalistes de ce média officiel. «Il y a une vraie soif d’apprendre. C’est ce que j’admire dans le personnel que j’ai trouvé ici. Ils sont disposés à apprendre. Ce sont des bouteilles à moitié vide qui acceptent que d’autres contenus se déversent à l’intérieur de leur connaissance», a-t-il dit.

                  Les journalistes de l’ACP lors de l’atelier


Prenant la parole à son tour, Michel Esoungou, animateur de l’atelier a fait savoir qu’il s’agissait d’un partage d’expérience sur le fact-checking. «J’ai une expérience sur le fact-checking. Ce travail on le fait du point de vue des Nations Unies », a-t-il déclaré avant d’indiquer que l’importance de ce que représente ce travail est tellement grande qu’on ne peut pas se limiter à le faire pour le compte de la mission onusienne au Congo.


«Ce travail n’est utile que si on sort et qu’on rencontre d’autres personnes comme membres de la société civile et des journalistes. C’est pour ça que c’est un privilège aussi d’être ici pour discuter de toutes ces questions ensemble. C’est un partage d’expériences de ce que vous connaissez », a fait savoir M. Esoungou.


Le premier module de cet atelier a essentiellement porté sur un échange autour des termes « désinformation » et «mésinformation». Le premier renvoie à une fabrication de l’information dans l’intention de nuire, de désorienter l’opinion publique, alors que le second rime avec une erreur que l’on peut commettre en cherchant à informer le public.


Les explications autour de ces deux (2) mots ont permis aux journalistes de l’ACP de comprendre quels sont les acteurs de la désinformation. Il s’agit des influenceurs, politiciens, groupes armés et  entreprises. Lesquels peuvent agir par rapport aux facteurs liés au conflit, à la tension politique, à l’élection et au faible niveau d’instruction du public. ACP/

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