Kinshasa, 1er octobre 2024 (ACP).- L’organisation des ateliers de sensibilisation des étudiants à la non-violence dans les milieux universitaires a été préconisée mardi lors d’une réunion, par le recteur de l’Université de Kinshasa (Unikin), en République démocratique du Congo.
« Nous n’avons pas besoin que cette incompréhension entre étudiants et les violences puissent évoluer et contaminer la cité. Raison pour laquelle j’ai résolu avec le comité de gestion de l’Université de Kinshasa, d’organiser des ateliers destinés à sensibiliser les étudiants à la non-violence. Ça sera une occasion de parler de la santé mentale et du profil d’un étudiant », a déclaré le professeur Jean-Marie Kayembe, Recteur de l’Unikin.
«Nous sommes engagés à rechercher la paix afin de bien encadrer les étudiants et mettre fin aux mouvements de nervosité occasionné par une incompréhension des étudiants de différentes universités depuis le samedi passé dans les arrêts de bus à travers la ville province de Kinshasa », a déclaré Jean Serge Poba, bourgmestre de Lemba lors de ladite réunion.
«Notre souci est de voir cette jeunesse s’épanouir et se développer dans la société afin de diriger de grandes institutions qui les attendent et non pas se livrer à des conflits inutiles qui les amènent à la bagarre », a-t-il ajouté.
Il a profité de l’occasion pour exhorter les étudiants à la vigilance. « Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a attiré l’attention des administrateurs des territoires, des bourgmestres, des chef de quartiers, de rues par rapport à la sécurité de notre pays parce qu’il a estimé, qu’on ne peut pas sécuriser notre pays sans nous. Que chaque coordonnateur des étudiants puisse mettre un chef de brigade pour contrôler son institution», a indiqué le bourgmestre de Lemba.
De son côté, M. Kaluila Ntumba, coordonnateur des étudiants, a rappelé que la violence observée dernièrement dans les arrêts de bus de Kinshasa a été causée par une incompréhension entre deux étudiants, l’un de l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA), et l’autre de l’Université de Kinshasa (Unikin). ACP/