Kinshasa, 21 novembre 2024 (ACP).- L’utilisation de l’intelligence artificielle et la blockchain a été au centre d’une table ronde organisée du jeudi 21 au samedi 23 novembre 2024 à Kinshasa, pour renforcer la transparence et lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.
« Cette table ronde a pour objectif de pousser les acteurs institutionnels et les citoyens à utiliser l’intelligence artificielle et la blockchain pour renforcer la transparence et lutter efficacement contre la corruption en RDC », a déclaré Henri Chistin Longendja, secrétaire exécutif du collectif 24.
Il a fait savoir que cette table ronde a également pour objectifs spécifiques, la sensibilisation des acteurs à l’impact de l’intelligence artificielle et de blockchain, à la lutte contre la corruption, à la formation des acteurs sur les technologies et les applications potentielles pour améliorer la transparence.
La facilitation de la mise en place des systèmes basés sur la blockchain et l’intelligence artificielle dans les secteurs des finances, de l’éducation et dans les marchés publics ont figuré aussi parmi les objectifs spécifiques de ces assises de quarante-huit heures.
« Spécifiquement, elle procédera à la sensibilisation des acteurs sur l’impact de l’intelligence artificielle et de blockchain, dans la lutte contre la corruption, la formation des acteurs sur ces technologies et leurs applications potentielles pour améliorer la transparence, la facilitation de la mise en place des systèmes basés sur la blockchain et l’intelligence artificielle dans les secteurs des finances, de l’éducation et dans les marchés publics », a indiqué M. Longendja.
La blockchain, une plateforme numérique pour lutter contre la corruption
« La blockchain est un instrument de lutte contre la corruption. Dans la passation des marchés par exemple, c’est un gros registre décentralisé des informations que personne ne peut modifier pour faire simple. Tout est logé dans un réseau», a expliqué Lazar Zanga, responsable technologique de l’entreprise Adrketing.
L’expert en informatique a donné les détails sur cet instrument.
«Grâce à cet outil technologique, on peut arriver à détecter un mouvement suspect. Il y a une possibilité de dénoncer avec des méthodes d’audit. Cet ensemble de machines sont connectées dans le même réseau et forment un bloc. Ces machines connectées doivent être validés par tous les intervenants du réseau. Au cas où il y a un suspect, il sera freiné par l’empreinte numérique », a-t-il ajouté.
D’après lui, la blockchain est accessible à tout le monde et peut servir les institutions publiques, privées et même les particuliers. Ces assises sont organisées par le Collectif 24, une plateforme des structures de la société civile avec l’appui de National Endowment for democraty (Ned), une ONG internationale qui finance la société civile. ACP/C.L.