Kinshasa, 15 septembre 2024 (ACP).- La mise en application des gouvernements d’élèves dans les écoles de la République démocratique du Congo, a été suggérée dimanche lors d’un entretien, par le président de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo (Anapeco) pour veiller à la convivialité entre les enfants.
« Il est impérieux de mettre en place les gouvernements d’élèves pour que les choses changent dans toutes les écoles. (…) En premier lieu nous suggérons de mettre en application tous les organes de cogestion des écoles, notamment les gouvernements d’élèves qui sont censés veiller à la convivialité entre les élèves et faire le rapport à qui de droit », a déclaré Steve Diatenzua Mpongi.
Il l’a fait cette proposition pour éviter qu’un autre incident arrive dans les établissements scolaires du pays tel que le drame survenu mercredi, où un élève de l’école Sévigné dans la commune de Limete (Centre de Kinshasa), avait poignardé deux (2) de ses condisciples dont l’un a trouvé la mort et l’autre se trouve dans un état critique jusqu’à présent. Les causes de cet acte ne sont pas connues, a-t-il précisé. « C’est pour la 1ère fois qu’un incident pareil arrive dans nos écoles de la République démocratique du Congo », a-t-il noté.
« L’arrêté ministériel a prévu cela, la direction de chaque établissement scolaire doit réunir les élèves en leur demandant de se choisir leurs dirigeants au sein du gouvernement des élèves et l’inspection doit veiller à chaque descente dans les écoles que tous ces organes soient mis en musique et qu’il soit établis des procès-verbaux des réunions, des assemblées générales, des comités des parents, du conseil de gestion et les activités du gouvernement des élèves. Malheureusement c’est une défaillance des services d’inspection et cela a eu des conséquences malheureuses aujourd’hui », a indiqué M. Diatenzua.
« Les promoteurs n’aiment plus mettre en place le comité de parents ni les conseils des gestions et surtout le gouvernement des élèves or si il y avait un gouvernement des élèves la convivialité entre les enfants serait plus évidente et la discipline serait encore beaucoup plus renforcer », a-t-il souligné.
Pour lui, les responsables de cet établissement scolaire doivent être sanctionnés pour manquement grave.
Et d’expliquer : « Il faudrait que les responsables de cet établissement qui n’ont pas mis en place les organes de cogestion prévu par l’arrêté ministériel soient aussi sanctionnés pour que des actes pareils ne se reproduisent plus ».
« Il faudrait dorénavant que les inspecteurs passent vérifier si réellement les organes de cogestion fonctionnent et que dans les assemblée générales des parents, les conseils de gestion se réunissent régulièrement », a-t-il conclu. ACP/C.L.