Kinshasa, 3 mars 2025 (ACP).- Trois questions sur la symbolique du « mercredi des Cendres » célébré par les Catholiques du monde entier ont été posées à l’abbé Emmanuel Puati, vicaire de la paroisse Sainte Angèle de N’sele, une commune de l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. C’est en marge du début de carême (40 jours de prières), un moment des préparatifs de la fête de « Pâques » marquée par la résurrection de Jésus-Christ.
Quels sont le soubassement et la symbolique de la célébration du mercredi des Cendres chez les Catholiques ?
Emmanuel PUATI : «Le Mercredi des Cendres, premier jour du Carême, est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu ».
Pourquoi dit-on que le mercredi des Cendres est un jour de « purification » du corps et de l’esprit ?
EP : « On trouve déjà le symbolisme des cendres dans l’Ancien Testament. Il évoque globalement la représentation du péché et la fragilité de l’être. On peut y lire que quand l’homme se recouvre de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Par voie de conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence ».
Comment expliquez-vous les rumeurs qui circulent et disent que l’Eglise catholique applique le reste des ossements humains pour la fabrication des Cendres ?
EP : « Aucun débat à faire là-dessus, car les cendres proviennent des rameaux utilisés antérieurement que les fidèles ramènent à la paroisse pour qu’ils soient brûlés par la suite et servent de cendres ».
ACP/JF