Agression rwandaise : la mise en place d’une commission d’enquête internationale saluée 

Kinshasa, 8 février 2025 (ACP).- La mise en place d’une commission d’enquête internationale par le Conseil des Nations  Unies  aux droits de l’homme sur  le carnage commis par l’armée rwandaise dans l’est de la République démocratique du Congo,, a été saluée, par une  institution citoyenne, a appris l’ACP samedi de source officielle.

 » La CNDH-RDC salue la mise en place de la commission d’enquête internationale du Conseil  des Nations Unies  des droits de l’homme sur la les violations des droits humains en RDC par l’armée Rwandaise en cette période cruciale », a déclaré Paul Nsapu,, président de la Commission nationale des droits de l’homme de la RDC.

Il a profité de l’occasion pour rassurer cet organe des Nations Unies de la disponibilité de son institution à  accompagner ladite commission dès le début de ses travaux jusqu’à ses conclusions  en vue du rétablissement de l’autorité de l’État sur toute l’étendue de la RDC

Le président de la CNDH-RDC a,  par ailleurs, rassuré la population civile et les défenseurs des droits de l’homme du soutien indéfectible de son institution, dans la mobilisation de tous les acteurs pour leur protection, soulignant que la CNDH ne ménagera aucun effort pour que cela soit de mise dans toute la partie est de la RDC.

Pour Paul Nsapu, la Commission nationale des droits de l’homme  est plus que satisfaite de la tenue,  vendredi 07 février 2025 depuis Genève, de cette session extraordinaire, qui a examiné essentiellement la situation qui prévaut actuellement dans la partie Est du pays, remerçiant ainsi les États-membres et non-membres du Conseil des droits de l’homme pour la solidarité exprimée à la RDC et le soutien lui accordé en vue du rétablissement total de la paix dans l’est du pays et de la pacification de toute la région des Grands lacs.

Enfin la CNDH-RDC demeure cependant soucieuse de la situation inquiétante actuelle des défenseurs des droits de l’homme, des autres populations civiles et de restriction des libertés fondamentales consacrées par la Constitution congolaise, a conclu le président Paul Nsapu.

ACP/C.L.

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