Mbandaka, 07 décembre 2024 (ACP)-La lutte contre les pratiques corruptives a été au centre d’un atelier de sensibilisation organisé samedi à l’intention des officiers et agents de police judiciaire à Mbandaka, chef-lieu de la province l’Equateur, au nord-ouest de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP des organisateurs.
« L’objectif de cette activité est de réveiller l’intention des groupes cibles d’accompagner les efforts que ne cesse de fournir l’Etat congolais dans la lutte contre la corruption et ses méfaits dans les milieux sociaux professionnels», a déclaré Taylor Lompoko Mpela, directeur provincial de l’Observation de surveillance de la corruption et de l’éthique professionnelle (OSCEP) de l’Equateur.
Axé sur le thème : « les pratiques corruptives et les actes assimilés», cet atelier constitue à coup sûr un cadre d’échange et de partage, une séance susceptible de sensibiliser et outiller sur le phénomène honteux, réveiller leur intérêt afin de les impliquer sur la thématique corruption et les infractions assimilés, susciter leur engagement à travers une meilleure prise de conscience pour un changement de comportement.
«La RDC est parmi les pays qui ont ratifié la loi relative à la lutte contre la Corruption jusqu’à ce jour cette loi est sous examen au niveau du parlement», a poursuivi Taylor Lompoko Mpela.
Les participants à ces assises ont salué cette initiative louable et bénéfique qui leur a outillé davantage pour mettre fin aux magouilles rencontrées sur le terrain.
Kasia Ngula Kiboba Gilbert, Inspecteur judiciaire en chef, chef de la brigade judiciaire de l’Equateur près le parquet général de l’Equateur a, dans son exposé, exhorté ces collègues à bien travailler malgré le délicat travail qu’ils font.
A l’issue de cette séance de sensibilisation, quelques recommandations ont été formulées notamment l’intensification des pareilles séances pour des raisons évidentes.
«Il faut intensifier des séances de sensibilisation pareilles en vue de booster hors la RDC la corruption et mettre la bouchée double pour que le changement de comportement soit une réalité vécue dans notre province», a plaidé Jean Pierre Booketsu l’un des participants.
« Au regard de l’importance capitale que revêt cet atelier, nous reconnaissons qu’il nous a permis tant soit peu de bannir cette pratique qui freine le développement et nous en profitons pour demander aux organisateurs que cela ne soit pas la dernière fois», a-t-il préconisé.
Cet atelier s’est inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ2) mis en œuvre par RCN Justice & Démocratie en partenariat avec l’OSCEP. ACP/C.L.