La RDC réalise des avancées significatives dans le domaine des droits humains(Par Gabriel Matondo)

Kinshasa, 09 décembre 2024 (ACP).- De nos jours, il est quasi-impossible pour un pays de se tailler une place de choix dans le concert des nations, s’il ne fait pas figure de bon élève en matière des droits de l’homme ou carrément s’il n’est pas un État de droit, c’est-à-dire, un État qui garantit et respecte les droits de l’homme.

On définit les droits de l’homme comme étant les droits naturels qui appartiennent à l’homme, en raison de sa seule nature, indépendamment de toute intervention du pouvoir public. En République démocratique du Congo (RDC), les actions en faveur de la promotion de ces droits et libertés fondamentaux se multiplient dans divers domaines, et leur impact se fait de plus en plus remarquable dans les relations internationales. Cette réalité indéniable a été affirmée le 30 novembre dernier, au Fleuve Congo Hôtel par la ministre des Droits humains Chantal Chambu Mwavita, lors de la restitution de l’examen périodique universel contenant de nombreux mécanismes internationaux existants pour vérifier les engagements en matière des droits de l’homme dans les États membres de l’Onu.

«  Les États membres de l’Onu se sont dit satisfaits de notre passage à cet examen, l’évaluation a porté sur les 239 recommandations des examens périodiques universels  et l’organisation des nations unies a constaté une amélioration et une réelle prise en compte des recommandations par l’État congolais sous la houlette du chef de l’État Félix Tshisekedi en rapport avec la justice transitionnelle, les droits de l’enfant, droits des défenseurs des droits de l’homme, l’emploi, sécurité sociale, politique carcérale et droits de la femme », a déclaré Chantal Chambu Mwavita, ministre des Droits humains.

En ce qui concerne la justice transitionnelle, une délégation des experts internationaux mandatés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies en RDC  a constaté que notre pays a réalisé des avancées dans la mise en œuvre des stratégies de lutte contre l’impunité et dans la justice transitionnelle qui a pris en compte des dimensions transfrontalières du conflit.

Elle a également constaté que le pays de Félix Tshisekedi était aussi en train d’élaborer un avant-projet de loi sur la justice transitionnelle. S’agissant de la promulgation de la loi portant responsabilités et protections des défenseurs des droits de l’homme, l’appui du gouvernement a été considéré par Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) comme un progrès non négligeable dans la consolidation de la démocratie en RDC du fait que cette loi qui était élaborée depuis plus d’une décennie, n’avait pas été prise en compte par le régime passé.

Concernant  la politique carcérale, le président de la République Félix Tshisekedi avait prôné, lors de sa prise de pouvoir le 24 janvier 2019, l’humanisation des maisons carcérales. Cette vision du Chef de l’Etat est en train d’être matérialisée par le gouvernement à travers le ministre d’État en charge de la Justice par l’allocation mensuelle des enveloppes conséquentes consacrées à l’alimentation des prisonniers, au point que le fameux repas communément appelé «  Vungule », une recette de haricot mélangé avec du maïs, n’est plus servi à la prison centrale de Makala. Les fonds alloués à ce secteur ont permis également de construire des centres médicaux et d’affecter des médecins dans différentes prisons.  Le ministre de la Justice procède aussi à la libération conditionnelle des condamnés ayant purgé au moins un quart de leur peine sur toute l’étendue de la République, dans le cadre du désengorgement des prisons. Il a aussi remis plus de 5.000 matelas aux prisons du pays, dont celles  de Makala, de Mbuji-Mayi, de Kabinda, de Bunia et de Kalemie.

La République démocratique du Congo a réalisé aussi des avancées dans la promotion des droits des femmes. En effet, en sa qualité de champion de la masculinité positive de l’Union africaine,  le Président Félix Tshisekedi a nommé pour la première fois en RDC, une femme Première ministre. Le Chef de l’Etat a aussi procédé à la nomination de 30% des femmes au gouvernement. Il a nommé, pour la première fois, une femme première présidente du Conseil d’Etat et désigné une autre femme comme première présidente de la Cour d’appel. Cela sans oublier le 30 pourcent des femmes nommées à la tête des entreprises publiques et dans le domaine de la diplomatie.

Création d’emplois

Par ailleurs, en ce qui concerne la création d’emplois, outre ceux créés dans le secteur privé à travers la sous-traitance, le gouvernement congolais a mécanisé au quatrième trimestre de l’année en cours et ce, sur toute l’étendue du territoire national , 63.658 agents de l’État, avant de procéder au réajustement des salaires de base au taux de 2518 CDF, selon les statistiques de la direction de contrôle des effectifs et éléments de paie( Dirceep) du ministère de la Fonction publique et innovation des services publics publiées en novembre dernier et consultées par l’ACP.

Lors de son point de presse organisé le 29 novembre dernier, Boniface Mbaka, directeur national de la Direction nationale de contrôle de la paie des enseignants ( Dinacope) avait annoncé l’alignement de plus de 750 enseignants à la liste de paie de novembre et décembre 2024 ainsi que la récupération de 310 millions fc à la suite du contrôle des effectifs lancé au niveau de quelques sous-divisions de la ville de Kinshasa.  S’agissant de la gratuite de l’enseignement de base lancé en 2019 par le Président de la République, Félix Tshisekedi, les statistiques renseignent que plus de 6 millions d’enfants en âge de scolarité ont retrouvé le chemin de l’école.

A cela s’ajoutent la construction d’une centaine d’écoles dans le cadre du Programme de développement local de 145 territoires ainsi que la dotation de plusieurs écoles en bancs et pupitres.  La mise en œuvre du programme de la gratuite a permis à plusieurs ménages de se faire des économies. Dans le domaine de la sécurité sociale, le progrès a été réalisé dans le lancement du programme de la maternité gratuite qui comprend la prise en charge de la femme, de la consultation prénatale jusqu’à l’accouchement. Il y a aussi la création de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’État (CNSSAP) pour la prise en charge de la rente viagère des agents publics de l’État retraités. A tout prendre, plusieurs observateurs estiment que les efforts fournis par le gouvernement de la République démocratique du Congo, sous la houlette du Chef de l’Etat,  sont encourageants en matière des droits humains. Cependant, ils reconnaissent aussi que beaucoup de choses restent encore à faire dans ce domaine en RDC, un pays aux dimensions d’un sous- continent. ACP/

Fil d'actualités

Sur le même sujet