Kinshasa, 18 décembre 2024 (ACP).- L’encadrement juridique des activités de sécurité en République Démocratique du Congo (RDC) a été proposé dans une thèse d’un docteur en droit, mercredi, lors d’une séance de restitution organisée dans une alma mater.
« Notre recherche s’est focalisée sur une étude historique et morphologique des structures congolaises de sécurité privée. Leurs activités ont pris une ampleur telle qu’elles s’intègrent désormais aux dispositifs de maintien de la sécurité intérieure. Malgré l’importance croissante de ce secteur, le cadre réglementaire est obsolète et nécessite une mise à jour pour éviter l’anéantissement des attributs essentiels de l’État », a proposé Jean Claude Kazanji, docteur en droit de l’Université de Kinshasa (Unikin).
Pour ce chercheur, à partir d’une analyse comparative et interprétative des textes juridiques et des enquêtes de terrain, son étude propose un cadre juridique adéquat pour réguler ce secteur en pleine mutation. « La singularité du nouveau cadre juridique projeté réside dans la conformité à la Constitution congolaise en vigueur et dans l’instauration d’un établissement public qui contrôle et supervise les activités de sécurité privée, a-t-il-dit ». Ce nouveau docteur a également prouvé dans sa recherche que la protection des biens et des personnes reste une fonction régalienne de l’Etat, indiquant que parfois, face à sa défaillance, le secteur de la sécurité privée comble ce vide en offrant des services contractuels. ACP/