Les effets de la corruption jugés néfastes pour le développement d’un pays (Un rapport)

Kinshasa, 29 août 2024 (ACP).- Les effets de la corruption sont  néfastes pour le développement de chaque pays, selon   le rapport narratif des journées d’informations aux justiciables organisées dans les fora des communes de Masina et Nsele, (Est de  Kinshasa), en République démocratique du Congo (RDC), parvenu  jeudi  à l’ACP. 

« Les effets de la corruption sont très néfastes pour le développement de chaque pays », a-t-on lu dans le rapport de ces assises organisées  par l’Association dénommée Action contre les violations des droits des personnes vulnérables (Acvdp). Selon la même source, les participants ont relevé certaines pratiques devenues monnaie courante et normales dans notre société, mais qui  en réalité dissimulent la corruption.

C’est le cas de mégas, d’une bouteille de vin, de  la motivation promis à quelqu’un pour s’attirer sa faveur. Ils ont  peint en profondeur le tableau peu reluisant du secteur judiciaire en RDC où ces pratiques doivent être éradiquées, a indiqué le rapport. Pour y parvenir, les participants ont préconisé, notamment l’implication de chaque citoyen dans la dénonciation des faits de corruption, la rupture totale avec le trafic d’influence et la vulgarisation des lois auprès des différentes couches de la société, sans exception, parce que, nul n’est censé ignorer la loi. Les fora de Masina et N’sele ont fait remarquer que  les pratiques de corruption tuent l’économie du pays où beaucoup d’investisseurs craignent de s’engager et sont bloqués avec comme conséquences, le chômage de plusieurs jeunes à la base du banditisme urbain appelé  « Kuluna ».

Poursuivant leur analyse et enquêtes,  les intervenants à ces fora, cités dans le rapport ont démontré l’extrême urgence de redresser ce secteur malade  qui reste le cheval de bataille du ministre d’État en charge de la Justice et garde des sceaux. Dans ce rapport de 13 pages,   d’autres  pistes de solutions sont également proposées entre autres, l’indépendance  du pouvoir judiciaire, l’allocation d’un budget consistant au secteur de la Justice. Ce genre de réflexions au niveau de la base rejoint les différentes initiatives du ministre d’État en charge de la Justice, marquées par des réformes, en vue de redorer l’image de ce secteur. ACP/

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