Kinshasa, 1er septembre 2024 (ACP).- L’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo a été abordée pendant la pré-session de l’Examen périodique universel (EPU), tenue à Genève, en Suisse, a appris samedi l’ACP de source officielle.
« Les différents partenaires présents à ces assises, à travers leurs missions permanentes à Genève, ont prêté une oreille attentive à la situation de l’Est de la RDC, qui est victime de la tragédie provoquée par le Rwanda et l’Ouganda avec leurs supplétifs du M23 et de l’Alliance du fleuve Congo (AFC), ainsi que des procès qui se déroulent dans le pays », a dit Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de la RDC.
Il a, en outre, relevé la prise en compte pendant ces échanges des recommandations de la CNDH pour l’amélioration de la situation de l’Est du pays. « Nous avons fait des déclarations dans le sens de préservation de notre souveraineté », a fait savoir le président de la CNDH-RDC.
Paul Nsapu a indiqué, lors de son intervention, avoir mis en relief les avancées réalisées à travers la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’EPU de mai 2019.
Quelques participants à la pré-session de l’EPU à Genève
Il a, à cette occasion, annoncé que le pays va se présenter au 4ème cycle de ce mécanisme fixé au 5 septembre prochain.
« EPU est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui est unique en son genre », a-t-il expliqué, soulignant qu’il incite tous les États-membres à procéder, tous les quatre mois et demi, à une évaluation par les pairs à leurs bilans en matière des droits de l’homme.
« Il est important de savoir que ce mécanisme n’a pas de police, mais laisse la possibilité aux États-membres de veiller sur la situation des droits de l’homme sur base des engagements pris en cette matière», a-t-il dit.
D’après Paul Nsapu, « réussir un bon passage à l’EPU crée un environnement social, économique et politique à même d’attirer les investissements de tous ordres dans le pays.»
La délégation de la CNDH-RDC était constituée de la commissaire nationale Véronique Ngongo, coordinatrice de la sous-commission permanente des droits des personnes vivant avec handicap et autres groupes vulnérables, ainsi que du directeur de cabinet du président René Kabala.
ACP/JF