RDC: libération pour des raisons de santé de l’expert militaire belge Jean-Jacques Wondo

Kinshasa, 04 février 2025 (ACP).- L’expert belge d’origine congolaise, Jean-Jacques Wondo, condamné dans l’affaire d’un coup d’Etat « étouffé » en République démocratique du Congo, a été autorisé mardi par la justice militaire de se faire soigner à un hôpital de son choix, après neuf mois de détention, a annoncé son avocat. 

« Mon client Jean-Jacques Wondo a été autorisé à se faire soigner. Il est très malade. Il peut se soigner ici au Congo ou ailleurs », a déclaré à l’ACP Me Carlos Ngwapitshi.

Des sources à l’aéroport international de Ndjili ont rapporté à l’ACP l’avoir vu dans une salle d’attente, « affaibli ».

« La procédure n’est pas clôturée ni épuisée. Il y a encore du temps pour faire appel de ce jugement rendu avec beaucoup de faiblesses », a expliqué Me Ngwapishi.

A la mi-journée, le prisonnier Wondo a été extrait de la prison militaire de Ndolo, dans le nord-est de Kinshasa à destination d’un parquet militaire de la capitale congolaise. 

L’ambassade de Belgique en RDC suivait de près ce processus, ont rapporté des médias belges annonçant l’imminence de sa libération.

Condamné à mort en appel pour participation à un mouvement insurrectionnel et terrorisme, M. Wondo était considéré par l’accusation, comme le « cerveau » du « coup d’Etat étouffé » du dimanche de Pentecôte, le 19 mai dernier.

Après neuf mois d’incarcération, son état de santé s’était détérioré, selon ses proches.

Le gouvernement belge avait aussi manifesté le souhait de le voir libre afin de lui permettre de suivre des soins appropriés.

L’expert militaire Wondo était conseiller principal de l’Administrateur général (AG) de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Lui et son chef avaient pour mission de reformer ce service de l’Etat congolais.

ACP/C.L.

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