RDC : l’utilisation de la « loi de la force » par certaines institutions déplorée

Kinshasa, 13 novembre 2024 (ACP).- L’utilisation de la « loi de la force », au lieu de « la force de la loi » par certaines institutions du pays, a été déplorée par la Police judiciaire des parquets de la République démocratique du Congo (RDC), dans un communiqué consulté mercredi par l’ACP. « Il est aberrant de constater que certaines institutions se plaisent à utiliser la loi de la force, au lieu de la force de la loi en se livrant aux réseaux et certaines maisons de presse », a-t-on lu. 

La police judiciaire des parquets, a indiqué la source, a  remercié le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux pour l’avoir associée aux assises des états généraux de la justice, lesquels visent, notamment à scruter l’état du système judiciaire congolais, d’identifier les défis qui entravent son fonctionnement et de tracer les voies de sa renaissance à la question faisant allusion au regroupement de la Police judiciaire des parquets et du Bureau central national (BCN-Interpol), selon une certaine opinion.

Elle a indiqué que ce point a été déjà réglée par la loi organique portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire, qui fait de la Police Judiciaire des Parquets une des Entités du personnel judiciaire. 

La même source ajoute qu’un autre arrêt rendu par le Conseil d’Etat avait annulé un décret qui avait violé la loi. Cet arrêté qui a considéré la nécessité et l’opportunité d’adapter l’organisation et le fonctionnement de la Police judiciaire des parquets à l’évolution de la criminalité et aux standards internationaux a défini ses structures en quartier général et en directions. 

Le premier est le centre de conception, d’orientation, de décision et d’impulsion de toutes les activités de la Police judiciaire des parquets dont il contrôle l’exécution et représente la Police judiciaire des parquets auprès des institutions policières chargées de l’application de la loi au niveau national et mondial. Tandis que le second s’occupe des questions administratives ainsi que des services généraux, note-t-on.

ACP/

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