Une mission d’identification des cas de violation des droits humains à Makala

Kinshasa, 17 septembre 2024 (ACP).- L’identification des cas de violation des droits humains lors de la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC), est annoncée pour mercredi par la Commission des droits de l’homme, a-t-on lu mardi dans un communiqué.

« L’objet de la mission est d’effectuer une enquête dans la Prison centrale de Makala, aux hôpitaux et aux morgues ayant reçu des victimes ou corps des victimes de la tentative d’évasion du 2 septembre dernier. La mission devra aussi identifier les cas de violation des droits humains », a indiqué ce communiqué de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC), signé par Me Joelle Mbamba, vice-présidente de cette institution d’appui à la démocratie.

« L’autre objet de cette mission de la CNDH est de s’imprégner des supposés cas d’évasion des détenus », a ajouté le communiqué, soulignant qu’elle est constituée de plusieurs experts de cette institution de l’Etat chargée de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Auparavant, la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) avait condamné, dans une déclaration, les viols des détenues à la Prison centrale de Makala à Kinshasa, lors de cette tentative d’évasion survenue dans la nuit du 1er au 02 septembre 2024 à la prison centrale de Makala, à Kinshasa.

Suite à cette affaire, le tribunal de garnison de Kinshasa-Ngaliema qui juge en flagrance deux groupes de prisonniers, a évalué les dégâts causés lors de cette tentative d’évasion. La Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (Lizadeel), qui s’est constituée partie civile dans ce procès  a, à cette occasion, présenté une liste de 244 détenues qui disent être violées lors de cet événement. ACP/

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