Kinshasa, 21 mars 2025 (ACP)- Au moins 30% d’étudiants de chaque promotion deviennent entrepreneurs à l’Institut national du bâtiment et travaux publics (INBTP), a appris l’ACP jeudi de source administrative. « Au moins 30% des étudiants de chaque promotion sortis de l’INBTP deviennent entrepreneurs par la suite. Beaucoup d’entre eux ne se débrouillent pas mal sur le plan professionnel. Aussi, avec le Programme de développement du gouvernement de 145 territoires, nous avons compris l’importance de former les ingénieurs compétents et capables qui sont très pertinents pour arriver à répondre aux besoins de construction dans les différents provinces et territoires de notre pays », a déclaré le professeur Cédric Tshibangu Munienze, directeur général de l’INBTP.
Pour le Dg de l’INBTP, son institut se positionne comme un acteur clé et principal pour accompagner l’Etat congolais dans les différents projets de développement durable. « Le secteur demande plus de professionnels C’est pourquoi, en dehors du 3ème cycle, nous orientons l’enseignement vers l’entrepreneuriat, la profession avec nos laboratoires efficaces pour répondre à cette vision », a dit le Dg Tshibangu. « Aujourd’hui, au niveau de l’INBTP, nous voulons prendre des normes comme étant un élément … que nous devons aussi insérer dans la formation de nos étudiants, afin que lorsqu’ils vont finir les études, qu’ils soient déjà imprégnés et familiarisés avec les normes », a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Emmany Buenga, chef de département de Certification à l’Office congolais de contrôle (OCC), a rappelé les huit recommandations issues de l’atelier de Songololo, notamment la nécessité de préparer une deuxième édition de l’atelier sur la certification des produits dans le secteur de construction et des travaux publics, l’inscription des experts de sous-comités techniques correspondants aux organismes internationaux en matière de construction et travaux publics.
« Si nous voulons parler des normes de certification en matière de construction et travaux publics, il faut venir à l’INBTP », a-t-il dit, tout en expliquant la nécessité des démarches à entamer entre l’OCC et l’INBTP pour la mise en œuvre d’un partenariat de travail pour appuyer le pays dans les normes de certification en ces domaines.
Dans les échanges, les participants ont soulevé les problèmes liés, entre autres à l’appui financier, à la recherche scientifique pour réaliser les différentes innovations, le renforcement de l’éthique professionnelle afin d’amener les gens à bien faire les choses pour léguer à la progéniture un pays respectueux des normes internationales de certification dans tous les domaines, la nécessité de créer entre eux un réseau sur les normes de certification ainsi que l’inscription des laboratoires de l’INBTP dans la certification des normes internationales.
Créé en 2010 lors de la scission par le gouvernement congolais de l’Institut du bâtiment et travaux publics (IBTP) en Institut national du bâtiment et travaux publics (INBTP) et en Institut supérieur d’architecture et d’urbanisme (Isau), l’INBTP organise les filières des bâtiments, travaux publics, topographes-géomètres, génie rural, hydraulique.ACP/