Kinshasa, 17 août 2024 (ACP).- La question de la quotité de la redevance sur le marché de sous-traitance dans le secteur privé a été examinée samedi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, entre deux structures étatiques.
«Mon équipe du Fonds de garantie pour l’entrepreneuriat congolais (FOGEC) et moi, avons eu des discussions avec la partie de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), conduite par le directeur général Miguel Kashal Katemb, sur la question de la quotité de la redevance dans le secteur privé, perçue par son institution», a dit Laurent Munzemba, directeur général de FOGEC.
La redevance collectée par l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, est censée être partagée avec des structures entrepreneuriales du ministère de l’industrie et Petite et moyenne entreprise (IPME), notamment le Fonds de garantie pour l’entrepreneuriat congolais, dans le but de soutenir d’une manière holistique les entrepreneurs congolais, a-t-il précisé.
De son côté, le directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, Miguel Kashal Katemb a fait savoir que les institutions d’appui au ministère de l’Industrie et PME, ont été mises en place pour que chacune puisse travailler dans ses objectifs pour la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi.
«Nous sommes conscients de l’existence de ces deux institutions et autres, aussi redevables aux jeunes entrepreneurs congolais qui attendent de nous l’accompagnement sous toute ses formes afin que la vision du Chef de l’Etat, de créer des millionnaires congolais et plus d’emplois puisse devenir une réalité lors de son deuxième quinquennat», a-t-il dit.
Par ailleurs, il a expliqué que son institution est là pour vulgariser la loi sur la sous-traitance et de la publication des appels d’offres en passant par le contrôle de conformité, d’où cette discussion sur la quotité de redevance perçue par son institution avec le FOGEC est importante, dans la mesure où celui-ci est habilité à octroyer les fonds aux jeunes entrepreneurs pour leurs projets.
Le marché se donne au travers des appels d’offres, qui constituent les besoins que la société exprime, ensuite la demande de soumission aux appels, permettant de voir si ces sociétés sont à capitaux majoritairement congolais, conformément à la loi régissant la sous-traitance, a-t-il ajouté.
Il a salué l’esprit de l’ouverture à travers ces échanges avec l’équipe de FOGEC, conduite par son directeur général, avant d’exhorter à la bonne gestion de ces fonds, destinés à accompagner les projets des jeunes et femmes entrepreneurs congolais dans différents domaines.
ACP/C.L.