Kinshasa, 16 août 2024 ( ACP).- Le bien-fondé de la microfinance ‘’Dar Dar’’ a été expliqué aux entrepreneures du marché central, communément appelé ‘’Zando’’, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, lors d’une rencontre vendredi avec la ministre du Genre, famille et enfant.
«’’Dar Dar’’, c’est un produit rapide de la microfinance Bisou-Bisou au grand marché de Kinshasa qui permet aux entrepreneures, chacune d’elles selon sa spécificité de vente des pagnes wax, des mèches, tresse de cheveux, agro-alimentaire et autres d’obtenir des crédits à faible taux d’intérêt et aux conditions assouplies par rapport aux institutions financières classiques et d’acquérir une éducation financière rapide et automatique», a déclaré Milandu Gervais, directeur général de la galerie Bisou-Bisou.
Le promoteur du Groupe Léon, a expliqué que le produit ‘’Dar Dar’’ est mis en place pour renforcer les capacités économiques des entrepreneures de l’Afrique centrale. Cette microfinance a été agréée par la Banque Centrale du Congo (BCC).
La représentante des entrepreneures de la galerie Bisous-Bisous, Belloty Mbiya, a, dans son allocution, exprimé sa gratitude à la ministre du Genre pour cette descente effectuée en plein marché central pour palper du doigt les réalités que vivent les entrepreneures dans l’enceinte de la galerie Bisous-Bisous, qui se trouve sur l’avenue du commerce à Kinshasa.
«Dans cette galerie Bisous-Bisous, nous avons des entrepreneures qui vendent chacune selon sa spécificité des produits et services grâce à l’encadrement de cette microfinance, chacune de nous a réussi à faire grandir son business et à aider sa famille à s’épanouir», a-t-elle dit.
En vue de cette réalité de terrain, Léonie Kandolo Omoyi, ministre du Genre, s’est engagée à encadrer ces entrepreneures qui s’y adonnent réellement, en créant un partenariat fort avec le groupe Bisous-Bisous.
Ce partenariat consistera, a-t-elle dit, à l’organisation de foires de l’entrepreneuriat féminin, à la formation d’entrepreneures sur le e-commerce, le commerce moderne sur Internet, car l’expérience a montré que «si vous donnez 50 ou 100 dollars américains à une femme, elle est disposée à les multiplier pour son épanouissement et développement économique».
Ces entrepreneures en liesse, ont félicité la ministre du Genre pour s’être déplacée vers ce lieu de négoce à forte fréquentation des Kinoises et autres entrepreneures étrangères de l’Afrique centrale pour les écouter.
ACP/ODM