Kinshasa, 13 mars 2025 (ACP).- Le Programme d’activités et budget annuel du « Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la zone centre de la République démocratique du Congo, deuxième phase (PRISE-RDC II) », a été adopté mardi à Kinshasa, capitale du pays, lors d’une réunion du Comité de pilotage.
« Nous sommes satisfaits du fait que le programme d’activités et budget annuel pour la deuxième phase du projet de cinq ans vient d’être adopté par les parties prenantes. Nous avons réalisé 60% de taux d’exécution du projet dans sa première phase, et pour cette deuxième phase nous sommes convaincus d’atteindre 100% de taux d’exécution pour la réponse à impacts durables pour le développement », a déclaré Déo Nsunzu, coordonnateur national du Projet PRISE.
A la fin de PRISE II, les différents produits attendus pour l’achèvement du projet sont notamment : « la construction et l’équipement de 41 écoles, 40 centres de santé, 88 latrines publiques, 40 espaces à vivre ou les marchés, 22 mini-réseaux d’adduction d’eau potable et deux bureaux des régies provinciales dans les villes de Mbuji-Mayi (province Kasaï Oriental) et Kananga (Kasaï Central ».
Toutefois, « les infrastructures socio-économiques réalisées ou à réaliser par ce projet contribuent aux efforts fournis par le gouvernement de la RDC pour atteindre les Objectifs du développement durable dans ses axes 6 (ODD 6) : Eau et assainissement, ODD 4.1: Education de qualité, école primaire à moins de 5 Km pour les enfants de 5 à 12 ans », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Elvis Pekeyabo, président du Comité de Pilotage de ce projet, a affirmé que : « cet exercice vaut la peine parce que si nous ne présentons et adoptons pas ce programme d’activités et budget annuel 2025 …et la deuxième phase de ce projet, nous serons buttés à une difficulté d’exécution. Cet exercice, va permettre au projet d’être exécuté avec quiétude ».
Elvis Pekeyabo a indiqué que ce projet vise à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations congolaises en milieu rural. Également assurer un accès durable et inclusif des femmes et des hommes dans la zone du projet en eau potable.
Il s’agit aussi des volets liés à l’assainissement, à la santé, à la scolarisation des enfants et à l’accès à l’emploi.
Pour sa part, M. Benjamin Toirambe, Secrétaire général à l’Environnement et développement durable, a signifié : « Nous sommes ici pour le bien du pays, pour appuyer le développement durable. Egalement pour veiller en ce que les trois composantes du développement durable puissent se manifester au niveau de la base, c’est -à-dire améliorer les conditions de vie des populations, participer dans la conversation de la biodiversité et veiller sur l’aspect social des communautés. Nous allons veiller à ce que toutes les infrastructures adoptées aujourd’hui, aident à améliorer les conditions de vie des populations ».
Il a exhorté les responsables de ce projet à une gestion rationnelle de fonds alloués pour l’exécution de la deuxième phase de PRISE. Avant de solliciter l’approbation, par les communautés locales et le mécanisme, de la pérennisation des acquis pour le bien de la population locale.
Le Projet PRISE II, financé par la Banque Africaine de développement (BAD), couvre dix provinces de la RDC, y compris les cinq (5) provinces déjà couvertes avec la première phase. Il s’agit des provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Sankuru, Maniema et Haut-Lomami.
Ce projet est une initiative du gouvernement congolais, sous l’encrage institutionnel du Secrétariat général du Développement durable et vingt autres ministères. ACP/JF