Kisangani, 11 Mars 2024(ACP).- Les variétés résistantes et des boutures saines ont été recommandées parmi les bonnes pratiques pour lutter contre la mosaïque de manioc, au cours d’un entretien lundi à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. « La lutte contre la mosaïque de manioc causée par un virus se fait par des pratiques telles que le choix des variétés résistantes et des boutures saines de manioc. Le cultivateur de manioc doit choisir la meilleure des variétés recommandées dans son milieu de vie », a déclaré Emmanuel Tebongo, chef des travaux (CT) au département d’agronomie à l’Institut supérieur pédagogique de Buta dans la province du Bas-Uélé. « Concernant les maladies fongiques qui attaquent les feuilles de manioc et réduisent la capacité des plantes à faire la photosynthèse, la lutte implique entre autres, la destruction des plantes malades hors du champ et le traitement correct des matériels végétaux », a-t-il ajouté. Il a conseillé aux cultivateurs d’éviter les jachères de manioc, les maraîchères et le sol fourni en azote pour espérer un bon rendement dans la culture de manioc. « Le manioc produit bien quand il est cultivé dans un sol profond et bien drainé, et surtout riche en matières organiques » a-t-il mentionné, avant de déconseiller également un terrain incliné pour la culture de manioc. L’espacement recommandé entre les plantes de manioc est de 1 m (un mètre) entre les rangées pour une densité de 10.000 plantes par hectare, a conclu le M. Tebongo. ACP/