Maï-Ndombe : échanges sur le conflit entre humains et  hippopotames dans une concession forestière

Inongo, 28 mars 2024 (ACP).- La gestion du conflit entre les humains et les hippopotames dans la concession d’une société de conservation forestière, à Maï-Ndombe, Ouest de la République démocratique du Congo, a été au centre des échanges entre les habitants du village Nsongo et l’administrateur gérant de cette société, a-t-on appris jeudi de source locale.

« Il y a des procédures à suivre pour résoudre le problème des dégâts causés par les hippopotames dans vos champs et sur vos produits champêtres. Si les hippopotames détruisent vos champs et vos produits, nous nous allons payer. Mais avant tout, il faut que le rapport vienne de la victime en passant bien entendu par M. Loliki, coordonnateur de l’engagement communautaire d’ERA-Congo qui, à son tour, me le fera parvenir et après nous donnerons l’autorisation pour le paiement. Sans cette procédure là, ça sera du désordre et la compagnie ne travaille jamais dans le désordre », a déclaré le Pr. Jean-Robert Bwangoy, administrateur gérant de la société (WWC/ERA-Congo).

« Toute personne qui constate qu’un hippopotame a mangé les produits dans son champ devrait tout d’abord, à travers le Comité local de développement (CLD), voir M. Loliki. Ce dernier, accompagné d’un expert, va descendre sur le lieu du dégât pour estimer la quantité de produits consommés par l’animal ou détruits », a-t-il précisé.

Depuis un certain temps, les habitants des villages de la concession de WWC/ERA-Congo, notamment ceux du village Nsongo, sont victimes de la destruction de leurs champs par ces animaux protégés par la loi.

Pour le Pr. Bwangoy, la réparation a toujours été prévue. Ces réparations des champs détruits par les animaux, le cas des hippopotames, est toujours consécutive à une évaluation faite par la coordination de l’engagement communautaire et le CLD.

La conservation de la nature est l’un des remèdes à la crise climatique. Concernée par cette problématique, la RDC, bien que pays solution,  déploie beaucoup d’efforts pour la préservation et la conservation de ses forêts.

Une des voies choisies est l’implémentation des projets intégrés REDD+ dont celui du Maï-Ndombe piloté par la société WWC/ERA-Congo. Étendue sur une superficie de près de 300.000 hectares de forêts, ce projet de développement est aussi porteur des réponses pour l’amélioration des conditions de vies des populations.

La construction des infrastructures de base, notamment les écoles et les centres hospitaliers en est une illustration. Dans chaque village visité, on trouve au moins des bâtiments scolaires, des champs d’expérimentation agricoles, les enclos  pour élevages et autres. ACP/ODM

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