Validation de  l’approche « One health/une seule santé »  à Kinshasa

Kinshasa, 31 mars 2023 (ACP).- L’atelier national d’adoption, de mise en œuvre et de soutien des activités spécifiques des moyens de subsistance par les mécanismes innovants a validé vendredi à Kinshasa l’approche « One health ou une seule santé  ».

« La validation de cette approche promouvant    Une seule santé entre les humains, les animaux et les  écosystèmes dans les aires protégées de la Réserve de Mangai  a eu lieu du 30 au 31 mars à Kinshasa, dans le cadre de la deuxième phase du projet de stabilisation de l’utilisation des terres dans les aires de Mangaï dans la province du Kwilu », a déclaré le vice président de l’ONG « Organisation congolaises des écologistes et  amis de la nature » (OCEAN), Réné Ngongo.

M. Ngongo a souligné que la deuxième phase du projet de stabilisation de l’utilisation des terres dans les aires de Mangaï a mis en évidence les liens entre l’approche « One health » et paysagère pour améliorer la conservation de la biodiversité des paysages cibles identifiés.

Selon cet écologiste, l’approche « One health » entend favoriser la collaboration interdisciplinaire pour équilibrer les demandes concurrentes d’utilisation des terres et fournir des outils et des concepts pour l’allocation et la gestion des terres pour atteindre les objectifs sociaux, économiques et environnementaux.

« Les participants ont discuté sur comment les secteurs de l’aménagement forestier et de l’aménagement du territoire, et les experts  peuvent intégrer les approches paysagère et une seule santé combinées pour  faciliter la mise en œuvre des mesures REDD+ dans le cadre de ce projet », a précisé René Ngongo.

La RDC, à travers les secteurs impliqués dans la lutte contre les maladies émergentes et ré-émergentes, a élaboré les textes susceptibles de promouvoir la collaboration multisectorielle, a-t-il fait savoir.

Les participants, a-t-il laissé entendre, ont émis le vœu voir à Mangaï  la mise en place d’un cadre de consultation susceptible d’impliquer les services en charge de l’environnement, de l’agriculture, du développement rural et du tourisme.

Satisfecit des partenaires

De son coté, le programme officer  et regional forest for central and west africa à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Endamana Dominique, s’est, en tant que partenaire,  réjoui d’avoir été enrichi par la qualité des exposés et les leçons apprises. .

« Je rentre avec cette satisfaction et je dirai à ma hiérarchie que les résultats que nous attendons ont été atteints. Je sais également aujourd’hui que les mécanismes financiers possibles que nous allons tous explorer vont faire que ce plan d’actions soit mis en œuvre pour intégrer les aspects dans la conservation des aires de la Réserve de chasse de Mangai »

, s’est-il réjoui.

Il a rassuré que l’UICN œuvre pour le développement de tout ce qui aura lieu entre l’État et les communautés, avant de souligner que son organisme prendra en compte les différentes initiatives qui seront mises en œuvre dans cette réserve.

L’atelier, indique-t-on, a été organisé à l’initiative de l’ONG OCEAN, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et Développement durable, ainsi que l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), avec l’appui technique de l’UICN/PACO et financé par le ministère de l’Environnement allemand (IBMU-IKI). ACP/ KHM

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