Kinshasa, 24 septembre 2024 (ACP).- Une série d’hommages a été rendu aux artistes musiciens congolais décédés par la star camerounaise Adolphe Claude Moundi alias ‘‘Petit Pays’’, lors d’un recueillement à la Nécropole entre terre et ciel, à N’Sele, dans l’est de Kinshasa en République démocratique du Congo(RDC), a appris l’ACP mardi, dans un entretien.
« Je ne pouvais passer à Kinshasa sans penser saluer et rendre un hommage à mes frères et sœurs décédés, ces grands artistes congolais qui ont tracé la voie de la musique africaine dans le monde (…) J’ai salué Tabu Ley Rochereau, Papa Wemba, Lutumba Simaro, Josky Kiambukuta, King Kester Emeneya, Général Defao, Tshala Muana et autres », a déclaré Petit Pays.
La star camerounaise a, par ailleurs, affirmé avec assurance que les âmes de ces artistes partis dans l’au-delà reposent dans la paix. « J’ai la ferme conviction que mes frères et sœurs ont été reçus dans la Sainteté du Créateur divin et reposent en paix » », a-t-il dit.
Des ambitions pour d’autres concerts à Kinshasa
Dans un autre volet, l’artiste Petit Pays s’est exprimé sur les prochaines productions musicales qu’il prévoit livrer à Kinshasa à la fin de l’année, après l’unique concert qu’il a livré samedi 21 septembre à Kinshasa. « Je repars de Kinshasa avec un sentiment de joie.
Ce qui me pousse à envisager d’autres productions à la fin de cette année 2024. Si tout va bien, je reviendrai, moi et mon groupe « Les sans visas » au mois de décembre pour d’autres dates », a révélé la star, tout en remerciant le public de Kinshasa pour l’accueil.
D’origine camerounaise, Adolphe Claude Moundi alias Petit Pays est un chanteur, auteur compositeur, interprète et producteur. Aspirant au football pendant sa tendre jeunesse, Petit pays a, cependant, un faible pour la musique au détriment même de ses études. De retour en France en 1987, après avoir été expulsé une année auparavant, il sort un premier titre intitulé « Ça fait mal » qui le propulse au-devant de la scène musicale française. Depuis 1994, il est l’icône incontestable de la musique camerounaise, après les succès de Manu Dibango et Eboa Lottin dont il est le neveu.
Avec quatre disques d’or et une trentaine d’albums à son actif, à près d’une quarantaine d’années de carrière musicale, Petit Pays est une star internationale continentale à part entière dont la réputation de remplir les stades, tant au Cameroun que dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, confirme la symbolique des surnoms de « Turbo d’Afrique », « L’avocat défenseur des femmes », « Rabba Rabby », « King of Makossa love», lui affublés par ses fans sur la terre africaine.
ACP/