Kinshasa, 16 avril 2021 (ACP).- Le président de la structure culturelle « Malafi’art production », Malafi Niamba, s’est dit déterminer de lutter contre la nuisance sonore qui pollue la ville de Kinshasa, au cours d’atelier marquant la 3eme édition du Salon des bruits de Kinshasa (BRUIKIN), organisée par sa structure en partenariat avec le Club d’animation culturelle à l’Institut national des arts (INA) de Kinshasa.
M.Malafi Niamba a fait savoir que ce salon a pour objectif est de lutter contre la nuisance sonore d’une manière pédagogique, c’est-à-dire de sensibiliser les auteurs sur les causes qui peuvent produire le bruit auprès de la population, avant de lancer un appel aux partenaires et au gouvernement d’accompagner sa démarche.
De son côté, le Chef des travaux à l’INA, Mafolo Lada a révélé que la ville de Kinshasa est inondée des bruits de toutes sorte, lesquels bruits polluent la nature et constituent un des éléments préjudiciables à la santé de la population. Pour lui, ces bruits proviennent des arrêts de bus, des débits des boissons, des veillées mortuaires, etc. Il a reconnu que certains bruits provenant des arbres sont favorables à la santé, avant d’inviter les participants à cette 3 eme édition du (BRUIKIN), à la plantation des arbres dans leurs milieux de vie.
La spécialiste dans la rééducation du langage, Jessica Ikete, a catégorisé deux sortes des bruits, d’une part, le bruit nuisible qui est un ennemi du langage et de la voix, car l’environnement sonore a un impact sur les enfants et la mémoire et, d’autre part, le bruit non nuisible qui contribue à l’apprentissage du langage des enfants. Par ailleurs, pour le Dr Elysée Kembia, la limite physiologique du son se situe entre 125 Hz à 22.000 Hz (c’est-à-dire la fréquence du son), avec une amplitude de zéro à 130 décibels. Au-delà de cette limite, le son est nuisible à la santé, a-t-elle dit, affirmant que le bruit modéré mais chronique peut aussi avoir un impact négatif à la santé. ACP/Kayu/NiG/JFM
