Kinshasa, 23 février 2025 (ACP).- Le livre intitulé « De la souffrance à l’ennui » de l’écrivain Christian Ndogbia de la République démocratique du Congo(RDC) a été lancé samedi sur le marché littéraire à Kinshasa, a appris l’ACP samedi de l’auteur.
« Mon ouvrage qui vient de sortir, ne parle pas que de la souffrance pécuniaire, mais il parle aussi de la souffrance en générale dont psychique, philosophique. +De la souffrance à l´ennui+ est un essai philosophique qui explique comment la souffrance est inhérente au processus de vie », a-t-il précisé.
« Le titre de cet ouvrage est tiré d’une pensée d’Arthur Schopenhauer qui stipule que la vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui » a-t-il ajouté. Selon l’écrivain, la souffrance fait partie du fond de l’existence humaine. La souffrance d’exister provient du fait que l’homme, a-t-il expliqué, est cette machine à désirer.
Il est sans cesse déçu de ses satisfactions. Dès qu’un désir est satisfait, il vient d’autres désirs, qu’il faudra bien accomplir. « Le bonheur n’est qu’éphémère. Il nous prend juste pour un temps. Dès qu’un désir est satisfait, viennent d’autres désirs, qu’il faudra nécessairement accomplir », a-t-il fait savoir.
« La souffrance ne dépend que de l’homme lui-même. Elle reste perpétuelle à la vie et c’est l’envie qui conduit l’homme à cet état. La souffrance existera toujours, nous devons être en mesure de savoir comment vivre avec », a-t-il poursuivi.
Composé de cent-onze (111) pages, le livre est subdivisé en quinze (15) chapitres, notamment : « La Souffrance comme Essence de l’Existence » , « la Machine à Désirer » , « la Volonté de Vivre », « de la Satisfaction au vide », « le Néant de l’Ennui » , « l‘Homme », « Auteur de Son Propre Malheur », « l´Amour et l’Ennui est une Vie Éphémère » , « la Religion comme Réponse », « la Générosité et la Compassion », « le Dualisme du Bien et du mal », « le Sens de la Souffrance », « la Quête du Sens dans l’Absence de Sens » et « enfin la Balance Entre Souffrance et Ennu ».
« Vous allez constater que le mot souffrance est souvent repris dans chaque chapitre, comparativement à d’autres mots des faits sociaux, notamment la souffrance au vide, à l’ennui, à la religion, à la vie éphémère, à la générosité (…). Mais, il y a aussi le dualisme de la souffrance du bien et du mal pour dire chaque chapitre porte un message particulier », a dit Ndogbia. « Sans la souffrance, l’homme n’existera pas. Parce que la souffrance a transformé l’homme en une machine à désirer. C’est aussi la souffrance qui fait que l’homme puisse se perfectionner », a-t-il conclu. ACP/