Kinshasa, 15 octobre 2023 (ACP).- La 10ème édition du Festival international de cinéma de Kinshasa (FICKIN), s’est ouverte samedi, dans l’enceinte de l’Académie des beaux-arts, dans la commune de Gombe, partie Nord-Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« Chers amoureux du cinéma, des arts et de la culture, au nom du festival international de cinéma de Kinshasa, je tiens à vous remercier pour votre présence à la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition. Les 10 (dix) ans de notre festival englobent beaucoup des choses », a déclaré le directeur du FICKIN, Kevin Malakal.
Et de poursuivre : « Ce festival a été créé par les cinéastes pour montrer à la population congolaise les œuvres qu’ils font et qu’ils continueront toujours de faire. Si nous tenons jusqu’aujourd’hui c’est parce que nous aimons le cinéma, nous voulons faire exister le cinéma par tous les moyens possibles ».
Pour le directeur du FICKIN, ce festival est un message que nous adressons aux officiels, aux culturels, aux cinéastes ainsi à la population, pour leur dire que nous avons commencé quelque part et que voilà aujourd’hui, nous totalisons 10 (dix) ans d’existence. « Pour que ce festival existe, nous devons produire des films. On est cinéaste par ce qu’on produit des films et pour que nous puissions réaliser ces films, nous avons besoin des gens qui croient en nous », a-t-il ajouté.
Pour la journée d’ouverture, 4 (quatre) films ont été projetés dont un court-métrage de 14 (quatorze) minutes intitulé « Mulika », catégorie fiction du réalisateur congolais Maene Maïsha ; « Montan Dust », un court-métrage de 19 (dix-neuf) minutes de catégorie fiction, du réalisateur Merlen Rios Farjat de nationalité Mexicaine ; un film d’animation court métrage de 7 (sept) minutes intitulé « Apacha » du réalisateur Du bien, Fortune Tsetse de nationalité congolaise et « Tondex 2000 », court-métrage de 26 (vingt-six)minutes dans la catégorie fiction, du réalisateur Jean-Baptiste Leonetti de nationalité française.
Auparavant, le directeur général de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, Henri Kalama, a salué le choix porté sur son établissement d’enseignement supérieur et universitaire pour la tenue de la 10ème édition du FICKIN. « C’est un réel plaisir pour nous, l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa d’accueillir ce festival, c’est un festival qui donne le pouvoir à l’image par ce que la République démocratique du Congo, si elle se développera à travers ses ressources nombreuses, je crois fermement que la première ressource c’est l’image, car à travers l’image nous allons nous redéfinir », a-t-il déclaré.
Et de renchérir : « Accepter ce festival à l’Académie des beaux-arts, c’est en sorte pour nous, apporter notre pierre à cette grande édifice qui est celle de restaurer le Congo à travers l’image ».
Le FICKIN qui a démarré samedi se poursuit jusqu’au samedi 21 octobre. Les différents sites retenus sont, outre l’Académie des beaux-arts, la Maison culturelle des Mwindeurs, le Centre culturel Kikimi et l’Institut français de Kinshasa.
ACP/C.L.