Un projet culturel pour la réconciliation des peuples des Grands Lacs

Kinshasa, 27 mars 2024 (ACP).- Un projet culturel pour la réconciliation des peuples des Grands Lacs dénommé « African Queens » a été annoncé mardi, au cours d’un entretien à Kinshasa en République démocratique du Congo.

« African Queens est un concours musical destiné aux jeunes filles âgées de 16 à 22 ans (Girls band) vivant dans les pays des grands lacs, à savoir : la RDC, le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda pour réaliser en commun une chanson invitant les pays du grand lac ainsi que le peuple Africain à la paix et à l’unité », a déclaré Apollinaire Diakabana opérateur culturel et initiateur du projet.

Et d’ajouter : « Ce projet s’étend du mois de Mars au mois de décembre de l’année en cours, comme annoncé au cours de la conférence de Presse. Nous procédons déjà à l’appel à candidature, l’inscription pour toutes les provinces de la RDC et d’autres pays, ensuite suivra l’étape du casting.

La présentation des finalistes, face aux médias, aura lieu  en Octobre 2024. « Nous reconnaissons que depuis plusieurs décennies la région du Grand lac a toujours été le théâtre des conflits armés les plus meurtriers depuis la fin de la seconde guerre mondiale, entraînant des situations catastrophiques telles que: des pertes en vies humaines, des pillages, des paupérisations accélérées, maladies endémiques, destruction des infrastructures socio- économiques etc » a relevé M. Diakabana. Poursuivant que la compétition musicale mise en place  intervient purement dans le domaine artistique et culturel à travers la musique pour promouvoir la paix, la démocratie et les droits humains dans ces pays en guerre, estimant que   la culture est un excellent moyen de rassembler les peuples , de favoriser la réconciliation.

« La musique adoucit les mœurs et répare les cœurs, le projet African Queens a pour mission de démontrer aux peuples du Grand lac qu’ils peuvent vivre ensemble sans haine, ni méfiance. Au terme de l’aventure, les 4 gagnantes de 4 pays co-signeront un contrat avec une maison des disques, afin de  produire leurs propres disques sous licence, organiser leurs concerts et gérer leurs images », a souligné Apollinaire Diakabana.

ACP/

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