Kinshasa, 07 avril 2025 (ACP).- une poésie intitulé ‘‘Pigments’’ de l’écrivain guyanais Léon Gontran Damas met en lumière le refus de l’assimilation et la dénonciation de la colonisation sur le continent africain et particulièrement, en République démocratique du Congo, selon un professeur de l’Unikin lors d’un entretien lundi avec l’ACP.
« Il a un message important que sa poésie véhicule, et s’articule en quelques thèmes notamment, l’exil, la solitude, mais principalement le refus de l’assimilation et la dénonciation de la colonisation sur le continent noir et en République démocratique du Congo, d’après ma compréhension », a déclaré le professeur Bertin Makolo de l’Université de Kinshasa.
« Je retiens particulièrement cette quête de soi-même, cette quête de son authenticité qui n’est possible que lorsqu’on connait sa propre culture, on s’en approprie et on la vit », a-t-il renchéri, relevant que la connaissance de sa propre culture est important pour son propre identité et l’approfondissement de son être.
Poète, écrivain et homme politique français de la Guyane, Léon-Gontran Damas est une figure incontournable de la Négritude. Moins connu du grand public qu’Aimé Césaire ou Léopold Sédar Senghor, il a toutefois entrepris de nombreux voyages afin de promouvoir les cultures africaines et ainsi faire émerger un sentiment d’appartenance à une identité africaine. Il s’était engagé brièvement en politique. De 1948 à 1951, il fut député de Guyane, proche de la gauche marxisante de laquelle il est issu de par ses fréquentations parisiennes.
Dans le lot de ses publications, l’on cite ‘‘Poèmes nègres sur des airs africains’’ (1948), ‘‘Graffiti’’ (1952), ‘‘Névralgies’’ (1966) et tant d’autres. ACP/C.L.