La mission de maintien de la paix des nations unies au Congo (Monusco) a animé ce 30 avril 2024, à Kinshasa un atelier de lutte contre la désinformation, la mésinformation et le discours de haine sur sa mission et son personnel.
Ces échanges ont eu pour contours le processus général de désengagement de la police, de l’armée, des droits humains et droits de l’homme.
« le processus se fait progressivement suite à la demande du gouvernement congolais au conseil de Nations Unies” a souligné
Daniel Maier, chef de strategic planning cell – Monusco.
Par ailleurs, ce responsable de la mission Onusienne se dit satisfait du retrait progressif de la Monusco de la province du sud Kivu.
« Dès le 01 mai 2024 toutes les bases logistiques de cette partie de la RDC seront entre les mains de la Police nationale congolaise et des Forces armées congolaises », ajoute-t-il.
En ce qui concerne le processus de désengagement de droits humains et droits de l’homme, Halidou Ngapna, coordinateur -unité nationale de reporting et d’enquête spéciale a, pour sa part présenté ses inquiétudes sur les difficultés que la police et l’armée auront à affronter pour accéder dans les zones en proie à l’insécurité après le départ de la Mission Onusienne .
« Ce travail est énorme mais nous avons aussi besoin de médias et des acteurs politiques pour nous aider dans la campagne contre la désinformation et l’incitation à la haine » ,a martelé ce membre du Bureau conjoint des droits de l’homme des nations-unies .
Les composantes militaires et policières ont exprimé leur satisfaction en dépit du fait qu’il reste énormément des choses à faire.
Pour Marc Wellington des forces de la Monusco , il y a nécessité de doter l’armée et la police des moyens adéquats.
Il souligne également l’importance de garder en bon état le materiel que la mission Onusienne a cédé aux forces de l’ordre lors de la fermeture de ses bureaux et de la base.
La mission onusienne a sollicité l’accompagnement de la presse dans cette campagne de lutte contre la désinformation, la mesinformation et le discours de la haine à travers la diffusion des informations provenant de sources crédibles.
Le quatrième pouvoir est aussi appelé à continuer à maintenir la paix dans les zones conquises et de sensibiliser la population sur le retrait effectif des casques bleus du sol congolais .
En guise de rappel, le retrait progressif de la Monusco se fait conformément à l’engagement signé entre le conseil de sécurité et le gouvernement sur demande des autorités de la RDC.
Présente sur le sol congolais depuis plus de 20 ans , la Monusco avait pour principale mission de rétablir la paix et la protection des civils vivant dans les régions en proie à l’insécurité.
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