La mission onusienne en Centrafrique renouvelée d’un an

Kinshasa, 15 novembre 2024 (ACP/Xinhua).- Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a renouvelé pour un an le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), a appris l’ACP de source onusienne citée vendredi par l’Agence Chine nouvelle.

« Ce nouveau mandat adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité prendra fin le 15 novembre 2025. Il s’articule autour de cinq tâches majeures, à savoir la protection des civils, l’appui à l’extension de l’autorité de l’Etat, l’appui au processus de paix, l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire et la protection du personnel et des biens des Nations Unies », a déclaré Florence Marchal, porte-parole de la mission onusienne au Centrafrique.

Mme Marchal a indiqué que ce nouveau mandat s’inscrivait dans la continuité de celui de l’année dernière avec une particularité concernant le soutien aux élections locales pour pouvoir coller au processus électoral en cours dans le pays avec son élargissement aux scrutins présidentiel et législatifs de 2025 à 2026.

« La mission onusienne va poursuivre son travail en faveur de la consolidation de la paix en Centrafrique », a – t – elle ajoutée.

Pour rappel, cette opération de maintien de la paix des Nations Unies en Centrafrique a été mise en place en 2014, à l’issue de la résolution 2149 du 10 avril 2014. Cette mission intervient dans un contexte où la Centrafrique fait face à une guerre civile suite au coup d’Etat d’une coalition rebelle qui a renversé le régime du président de l’époque, François Bozizé.

Par ailleurs, le Conseil réaffirme quelaMINUSCA doit continuer d’appliquer la politique de tolérance zéro de l’ONU à l’égard des fautes graves, de l’exploitation et des atteintes sexuelles et du harcèlement sexuel.

L’adoption récente de la « Politique nationale des droits de l’homme » en RCA a aussi été saluée cette semaine. Le Conseil de sécurité a de nouveau jugé impératif de traduire en justice tous les responsables de violations du droit international humanitaire ou des droits de l’homme en RCA, peu importe leur bord politique.

En outre, concernant la gestion des armes et des munitions, la résolution du Conseil souligne que les mesures d’embargo sur les armes imposées depuis 2013 ne s’appliquent plus à la vente ou au transfert d’armes et de matériel connexe ni à la fourniture d’une assistance ou de services de conseil ou de formation aux forces de sécurité centrafricaines.

La délégation centrafricaine a salué un texte « acceptable pour tous » et s’est félicitée que l’appui à l’extension de l’autorité de l’État, au déploiement des forces de sécurité et au maintien de l’intégrité territoriale ait été érigé en priorité principale, note – t – on. ACP/C.L.

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