Kinshasa, 25 juin 2025 (ACP/Xinhua).- La plus grande menace qui pèse sur l’Europe est le déclin économique et la perte de compétitivité du continent, et non les risques militaires ou sécuritaires, a dénoncé mercredi le Premier ministre hongrois, selon l’Agence Chine nouvelle.
« La plus grande menace pour l’Europe est la perte de compétitivité (…) La véritable menace n’est pas d’ordre sécuritaire. Elle est économique et réside dans la perte de notre compétitivité dans le commerce mondial », a déclaré Viktor Orban, premier ministre hongrois.
M. Orban a minimisé la menace que représente Moscou, soulignant que l’OTAN était « bien plus forte » et « n’avait rien à faire en Ukraine ».
« L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, pas plus que la Russie. Mon travail consiste à faire en sorte que cela reste ainsi », a-t-il ajouté.
Le sommet annuel de l’OTAN s’est ouvert mardi dernier à La Haye sous haute sécurité, les dirigeants des Etats membres devant approuver un nouvel objectif de dépenses de défense de 5% du PIB.
Mardi, Emmanuel Macron et les dirigeants norvégiens ont également discuté de la gestion du fonds de patrimoine souverain de Norvège, officiellement connu sous le nom de Fonds de retraite du gouvernement Global, reflétant un intérêt croissant pour l’investissement durable et la résilience économique.
« L’OTAN suit la voie de la militarisation » (Kremlin)
En outre, la présidence russe a estimé que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) suivait la voie de la « militarisation », suite à la nouvelle initiative de l’alliance visant à relever ses budgets de défense.
« L’alliance suit résolument la voie d’une militarisation flagrante, l’Europe suit la voie d’une militarisation flagrante. C’est la réalité qui nous entoure », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Les dirigeants de l’OTAN ont besoin de « faire de la Russie un monstre » pour faire adopter leur décision d’augmenter les budgets militaires de leurs pays membres, a ajouté M. Peskov.
Les 32 pays membres de l’OTAN sont tombés d’accord sur une proposition visant à relever leurs budgets de défense à 5% du PIB d’ici à 2035. Cette proposition doit être soumise à l’approbation des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres lors de ce sommet.
ACP/C.L.