Kinshasa, 9 décembre 2024 (ACP/Xinhua).- La Turquie va s’engager en faveur du retour en toute sécurité des réfugiés syriens résidant dans le pays, a annoncé lundi le ministère turc des Affaires étrangères lors de la 15ème Conférence des ambassadeurs dans la capitale Ankara, selon l’Agence Chine nouvelle.
« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer leur sécurité et leur retour en toute dignité », a déclaré Hakan Fidan, ministre turc des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie turque a ajouté que son pays était disposé à soutenir et coordonner les efforts avec toutes les parties prenantes en vue de garantir l’intégrité territoriale et la stabilité de la Syrie.
Lundi également, le quotidien Hurriyet basé à Istanbul a rapporté que des réfugiés syriens impatients de rentrer chez eux faisaient la queue au poste-frontière du district frontalier de Reyhanli, dans la province turque de Hatay (sud-est), pour remplir les formalités douanières, a ajouté l’APS.
Afin d’éviter des bouchons au poste-frontière, des équipes de gendarmerie ont installé un point de contrôle supplémentaire à environ 5 km de la frontière, selon la source.
D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 3,5 millions de Syriens sont allés chercher refuge en Turquie.
La Russie estime qu’il est encore trop tôt pour discuter de l’avenir des bases militaires russes en Syrie
En outre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a indiqué qu’il est encore trop tôt pour aborder l’avenir des bases militaires russes en Syrie, car cela fera l’objet de discussions avec les futures autorités syriennes, a rapporté l’Agence Chine nouvelle.
Selon M. Peskov, la Russie prend toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de ses bases en Syrie.
Les combattants ne sont pas entrés dans les bases russes de Tartous et Hmeimim et les bases poursuivent leurs opérations comme à l’accoutumée, selon la source.
Le président syrien Bachar al-Assad aurait démissionné de son poste et serait arrivé en Russie pour y demander l’asile après la chute de son gouvernement dimanche dernier, à la suite d’une offensive de grande ampleur menée par les groupes rebelles dirigés par le HTS. Les groupes ont entamé une grande offensive depuis le nord de la Syrie le 27 novembre, avant de progresser vers le sud à travers des régions sous contrôle du gouvernement, puis de prendre la capitale Damas en l’espace de 12 jours.
ACP/JF