L’Ukraine annonce sa nouvelle politique de coopération avec ses allies européens

Kinshasa, 03 mars 2025(ACP).- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé lundi sa nouvelle politique de coopération avec ses alliés européens par de positions communes pour tenter de convaincre le président américain de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie, ont rapporté les médias internationaux.

«Nous allons définir nos positions communes — ce que nous voulons obtenir, et ce qui n’est pas négociable. Ces positions seront présentées à nos partenaires américains», a déclaré Volodymyr Zelensky.

«La priorité est de parvenir à une paix solide et durable, et (à un) bon accord concernant la fin de la guerre», a-t-il indiqué.

Sur invitation du Premier ministre britannique, Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.

Pour rappel, M. Zelensky s’était vu accuser par Donald Trump de «s’être mis en très mauvaise posture» et sommer de pactiser avec la Russie, faute de quoi les Etats-Unis le laisseraient « tomber ».

Volodymyr Zelensky se dit prêt à signer l’accord sur les minerais

Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est redit prêt à signer l’accord sur les minerais si toutes les parties sont prêtes.

«Je suis prêt à tous les formats constructifs dans les relations avec les Etats-Unis. Je pense que nous avons tout ce qu’il faut. Il faut comprendre certaines lignes rouges ukrainiennes », a déclaré M. Zelensky.

En outre, Kiev exige des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu, que Washington a jusqu’à présent refusé de lui accorder.

De son côté,  le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a accusé M. Zelensky d’avoir «tout fait capoter» en refusant de signer l’accord en l’état. C’est dans ce contexte que les alliés européens de l’Ukraine ont tenté de reprendre l’initiative.

Par ailleurs, Paris et Londres ont proposé une trêve partielle d’un mois en Ukraine.

«Il s’agit d’une trêve dans les airs, sur les mers et concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques. L’avantage d’une telle trêve qui exclut les opérations terrestres, c’est qu’on sait la mesurer alors que le front est immense, l’équivalent de la ligne Paris-Budapest», a indiqué Emmanuel Macron.

De son côté, Keir Starmer a souligné qu’un certain nombre de pays avaient dit vouloir rejoindre une coalition des bonnes volontés pour défendre un futur accord de paix.

«L’Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les Etats-Unis», a-t-il renchéri.

ACP/JF

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