ONU : près de 40% des terres fertiles de la planète touchées par la sécheresse

Kinshasa, 09 décembre 2024 (ACP).- Plus de 40% des terres fertiles de la planète sont touchées par la sècheresse et compromettent la capacité de survie de la vie végétale et animale, selon un rapport des Nations Unies publié lors de son sommet à Riyad en Arabie saoudite, a appris l’Acp de source Onusienne, citée par Africanews.

« Plus de trois quarts des terres du monde ont connu des conditions plus sèches entre 1970 et 2020 que pendant la période de trente ans précédente », a indiqué la source.

Lors de ce sommet sur la lutte contre la désertification, les nations discutent de la manière dont elles peuvent mieux aider le monde à faire face aux sécheresses, au manque d’eau plus urgent sur des périodes plus courtes et au problème plus permanent de la dégradation des terres.

« Si le réchauffement climatique se poursuit, près de cinq milliards de personnes, y compris dans la majeure partie de l’Europe, dans certaines parties de l’ouest des États-Unis, au Brésil, en Asie de l’Est et en Afrique centrale seront touchées par l’assèchement d’ici la fin du siècle, contre un quart de la population mondiale aujourd’hui », prévient le rapport.

Sergio Vicente-Serrano, l’un des principaux auteurs du rapport, a déclaré que le réchauffement de l’atmosphère dû à la combustion du charbon, du pétrole et du gaz, qui génère des émissions qui réchauffent la planète, entraîne une augmentation de l’évaporation au sol. Cela réduit la disponibilité de l’eau pour les humains, les plantes et les animaux, ce qui rend leur survie plus difficile.

« L’agriculture est particulièrement menacée, les terres plus sèches étant moins productives et nuisant à la fois aux rendements et à la disponibilité de la nourriture pour le bétail », selon le rapport. Cela peut conduire à l’insécurité alimentaire pour les communautés du monde entier.

« L’aridité entraîne également davantage de migrations, car les précipitations irrégulières, la dégradation des terres et les pénuries d’eau fréquentes rendent plus difficile le développement économique des régions ou des nations » note le rapport.

 Cette tendance est particulièrement visible dans certaines des régions les plus sèches du monde, comme le sud de l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie du Sud.

ACP/JF

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