Kinshasa, 21 novembre 2024 (ACP).- Le bilan des frappes israéliennes, de mercredi dernier contre des groupes pro-iraniens dans la ville de Palmyre, dans le centre de la Syrie, s’est élevé à 71 morts, a indiqué jeudi l’Observatoire syrien des droits de l’homme cité par les médias internationaux.
« 45 Syriens, les membres de groupes pro-iraniens, et 26 étrangers, pour la plupart des Irakiens d’Al-Noujaba dont quatre membres du Hezbollah libanais, ont été tués dans les bombardements du régime israélien à Palmyre en Syrie », a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
En effet, trois frappes ont visé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines, dont un dépôt d’armes proche de la zone industrielle, selon l’OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. La plupart des victimes ont péri lors de la réunion des groupes pro-iraniens, d’après la même source.
Le bilan précédent de l’OSDH était de 61 morts. Le ministère syrien de la Défense a de son côté fait état de 36 morts. Ces frappes « sont les plus meurtrières sur les groupes pro-iraniens en Syrie depuis le début de la guerre » dans ce pays en 2011, selon la source.
Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également en territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas. La ville de Palmyre dans le désert syrien, classée au patrimoine mondial de l’Unesco et qui abrite des temples gréco-romains millénaires, avait été contrôlée par les jihadistes du groupe Etat islamique, au plus fort du conflit civil syrien.
Le conflit en Syrie a été déclenché après la répression d’un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d’un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes, note-t-on. ACP/JF