Kinshasa, 14 novembre 2024 (ACP).- Les conférenciers à la 9ème session ordinaire des régulateurs de l’Afrique centrale (ARTAC) ont été invités à contribuer aux échanges, pour l’harmonisation du cadre réglementaire pour une bonne expression d’une régulation collaborative, jeudi à Kinshasa, en République démocratique lors de l’ouverture de la dite session.
« Je nous invite à contribuer efficacement aux échanges, afin d’aboutir à de bonnes résolutions pour le développement florissant de nos pays respectifs et je nous encourage à œuvrer pour une bonne harmonisation de nos cadres réglementaires, pour une bonne expression d’une régulation collaborative, entre nous », a déclaré M.Seraphin Umba directeur du cabinet du ministre des Postes, télécommunications et numérique.
M.Umba a fait savoir que ces assises de deux jours soit du 14 au 15, sont placées sous le thème : « Contribution des télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique centrale ». Elles constituent une occasion aux associations d’autorités de régulation et autres partenaires de mieux atteindre les objectifs d’inclusion numérique dans région Afrique centrale.
Il a, par ailleurs, des évolutions technologiques filantes qui interpellent les règlementations à mettre en place, les encadrements à assurer, de même qu’elles bouleversent à beaucoup d’égards des écosystèmes numériques, infrastructurels, sociaux et même politiques.
« Nous avons en face de nous et avec nous des partenaires de toutes sortes avec lesquels il nous faut composer d’où, Il faut apprendre vite et large pour capitaliser juste la bonne perspective. Il est donc important que nous nous assurions de bonnes mesures du bon partage d’expérience, du bon renforcement des capacités, pour de bons plaidoyers en vue de l’atteinte des objectifs d’une régulation forte, transparente, crédible et flexible pour nos communautés », a-t-il soutenu.
Il a, à cet effet, appelé les corporations à bien orienter l’existant des communications électroniques, et bien innover cette émergence de technologies et de problématiques, nouvelles et diverses, à prendre en charge la transformation numérique impérative.
Ces assises de Kinshasa ont pour but d’évaluer les recommandations prises lors des dernières élections, aussi de réfléchir sur une nouvelle vision globale satisfaisante avec l’intégration du secteur postal, permettre de proposer non seulement un nouveau plan stratégique pour l’ARTAC, mais aussi de renouveler de nouvelles stratégies organisationnelles devant contribuer encore plus efficacement au développement socio-économique de notre sous-région de l’Afrique centrale.
Emergence technologique

Président de ARPTC
Le président de l’autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) et vice-président de l’Association des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) Christian Katende a dans son mot de bienvenue indiqué que le monde d’aujourd’hui connait une émergence technologique jamais atteint auparavant. Selon lui, cette évolution exponentielle des innovations technologiques prend souvent du temps pour innover des mécanismes d’adaptation et des cadres réglementaires reposants à la réalité.
« Il est donc incontestable que l’atteinte des objectifs d’une régulation forte, transparente, crédible et flexible dans cette émergence technologique nécessite une innovation dans la régulation. Dans ce cadre il est donc essentiel que nous portions un regard introspectif sur les moyens matériels, humains et financiers qui garantiront leur efficacité, mais aussi et surtout de comprendre comment travailler à la manière d’un bon arbitre qui dans son action et ses décisions sur le terrain est totalement libre et dont la collaboration reste la ligne de conduite » Il a fait savoir que dans tous les autres pays du monde qui ont déjà traité les questions d’émergence technologique, ils n’ont pas de problème, c’est ainsi ces assises de deux jours de travaux doivent nous permettre de prendre des actions pragmatiques en faveur d’une Régulation responsable de nos données.
Engagement des congolais pour la transformation numérique
De son côté, Louis Marc Sakala, président des Associations des régulateurs des télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC) a signifié que cette structure est un engagement de hautes autorités congolaises en faveur de la transformation numérique. A l’en croire, ARTAC témoigne de sa claire compréhension des enjeux de son secteur et de leur volonté de faire du Congo un hub numérique en Afrique Centrale.
Pour ce faire, il a laissé entendre que Cette dynamique transformatrice de l’ARTAC dans laquelle, il a travaillé, s’est d’abord manifestée par une refonte institutionnelle profonde, premier pilier de son action.
ACP/C.L.