Banque centrale du Congo : ralentissement de l’inflation de 0,229 % à 0,141 %

Kinshasa, 13 mars 2024 (ACP).- Le taux d’inflation a ralenti son rythme en République démocratique du Congo(RDC), au cours de la semaine du 2 au 8 mars 2024 passant de 0,229 % à 0,141 % la semaine du 25 février au 1er mars, a appris l’ACP, mercredi, d’un communiqué.

« Le rythme de formation des prix intérieurs a ralenti au cours de la semaine sous examen, comparativement à la semaine précédente. Ainsi, le taux d’inflation hebdomadaire est ressorti à 0,141 % à la première semaine de mars 2024 contre 0,229 % la semaine précédente », a-t-on lu dans la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo. Selon cette note, la formation des prix intérieurs a ralenti à Kinshasa, cette décélération s’est reflétée au niveau de l’indice de toutes les fonctions de consommation. « En termes de contribution à l’inflation, outre les fonctions de consommations des produits alimentaires et boissons non alcoolisées et logement, eau, électricité, gaz, et autres combustibles ont contribué respectivement de 57,01 % et 24,92 %, », a précisé la note d’information hebdomadaire de la BCC. Les autres postes ont eu une influence marginale à la formation des prix, il s’agit notamment des fonctions biens et services divers avec 7,01%, meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison avec 3,80 % et Loisirs et culture avec 3,27 %.

Le cumul, en glissement annuel, la note a affirmé que le taux d’inflation est ressorti respectivement à 2,873 %, 21,545 % et 15,9%. L’évolution de tous ces indicateurs sont nettement à la baisse depuis le début de cette année. La Banque centrale a rappelé que la cible d’inflation annuelle demeure à 11,6 % à fin décembre 2024.

Le taux de croissance économique projeté à 5,7% en 2024

Par ailleurs, pour l’année 2024, la même note relève que le Fonds monétaire international a tablé sur un taux de croissance économique projeté à 5,7 %, alors que la Commission des études statistiques et des comptes nationaux (CESCN) le prévoyaient à 4,8 %.

Initialement prévue à 6,2 % lors de la 5ème revue, la croissance du PIB réel devrait s’établir, selon le document de cette institution d’émission à 7,5 % en 2023, venant de 8,9 % l’année précédente, selon les dernières estimations.

Cette évolution de l’activité économique serait tributaire du dynamisme observé dans le secteur minier à travers, notamment du bon comportement des cours des principales matières premières exportées par le pays. « La valeur ajoutée de la branche extractive devrait augmenter durant cette période de 7,8 % contre 15,4% en 2023, principalement du fait d’un effet de base des exportations minières », a soutenu la source qui a avancé que la croissance du PIB non-minier s’établirait à 4,5 % en 2024, venant de 3,6 % l’année précédente.

Dans un contexte de ralentissement des prix intérieurs comparativement à l’année dernière, les activités non extractives seront soutenues notamment par la poursuite de la mise en œuvre du PDL-145T, ainsi que d’une bonne tenue dans les industries manufacturières et le commerce. ACP/

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