Kinshasa, 22 juin 2025 (ACP).- Le projet Inga 3 est un levier stratégique de développement, a indiqué samedi le ministre des Affaires étrangères, lors d’un diner organisé à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour obtenir le soutien actif des représentations diplomatiques en vue d’inscrire le projet Grand Inga à l’agenda du Sommet du G7.
« Le projet Inga III, dont la concrétisation transformera de manière structurelle le paysage énergétique, industriel et économique de l’Afrique,
incarne une ambition collective et est un levier stratégique de développement qui dépasse les frontières de notre pays », a déclaré Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie.
« (…) Le récent engagement de la Banque mondiale, à travers un prêt d’un milliard de dollars américains, marque une étape décisive.
Il permet de relancer les études techniques, de renforcer les capacités institutionnelles et d’accompagner les communautés locales avant même la phase de construction », a-t-elle dit.
« Le projet Inga 3 est bien plus qu’un rêve congolais, c’est une promesse africaine, une passerelle vers un avenir où l’énergie devient un droit pour tous,
un catalyseur de développement et un moteur de paix. La RDC, pays-solution au potentiel inégalé, tend la main à ses partenaires du G7 pour écrire ensemble cette page essentielle de l’histoire du continent », a indiqué Thérèse Kayikwamba Wagner,
L’apport de la Banque mondiale sur le projet Inga3
Selon la Banque mondiale, les résultats atteints à ce jour sont les fruits d’un travail intense d’analyses, de recherches approfondies sur le projet Inga 3.
« Ce programme fruit, d’une collaboration étroite entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et le groupe de la Banque mondiale,
vise à accompagner le gouvernement dans le développement de son extraordinaire potentiel hydroélectrique sur le site de INGA, avec pour ambition de modifier la trajectoire de développement de ce grand pays », a fait savoir Dr Albert G. Zeufack, directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé.
Le 3 juin dernier, le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale avait approuvé une enveloppe globale, d’un milliard de dollars, sur une période de 10 ans, un programme multi phases pour supporter le développement du programme Inga 3. De ce programme d’un milliard, 250 millions de dollars sont dévoués à la première phase du programme, qui est celle décrite par le directeur général de l’ADPI-RDC, comme celle essentiellement prévue, pour préparer le pays au projet, à travers le travail avec les communautés, mais aussi en parallèle, commencer à préparer le projet technique.
De leur côté, les ambassadeurs et membres du corps diplomatique du Groupe de Sept (G7) ont salué les avancées du projet Inga 3. Et, certains ont promis de soutenir ledit projet lors de leurs différentes interventions.
L’Agence pour le développement et la promotion du Projet Grand Inga (ADPI-RDC), est une agence spécialisée rattachée à la Présidence de la République créée depuis 2015. Elle est chargée de la promotion, du développement et de la mise en œuvre du programme hydroélectrique « Grand INGA », avec des missions clairement définies : élaborer et mettre en œuvre toute action de promotion et de communication.
Et, le Groupe de sept (G7) est un regroupement de sept économies avancées du monde, à savoir l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni, ainsi que l’Union européenne. ACP/C.L.