Hydrocarbures : le prix du baril de pétrole chiffré à 76,27 USD  à l’international

Kinshasa,  7 février 2025 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a enregistré une  baisse de 2,57% en se négociant à 76,27 USD  sur les marchés internationaux, la semaine du 24 au 31 janvier 2025  contre 78,28  USD  la semaine précédente, selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo(BCC).

« Durant  la semaine sous examen, le baril de pétrole a observé une  baisse hebdomadaire de 2,57% sur les marchés internationaux en se négociant à  76, 27 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 78,28 USD », a-t-on lu.

La source a relevé, par ailleurs que durant la semaine du 15  au 24 janvier 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une baisse de 0,50%, le baril ayant atteint 78,28 USD, dégageant ainsi une augmentation de 5,19% par rapport à décembre 2024.

La BCC a fait savoir que cette évolution est principalement attribuable à l’affaiblissement de la demande mondiale, causée par une augmentation des stocks des bruts aux États-Unis et des données économiques décevantes en provenance de la Chine. Par ailleurs, les mesures de la relance de l’économie chinoise, principal acheteur, n’ont pas rassuré le marché.

Évolution des prix des produits de première nécessité

Par ailleurs, les prix des denrées alimentaires, notamment le riz et le maïs ont enregistré, au 30 janvier 2025, des baisses hebdomadaires respectives de 5,60 % et de 0,37 %, en se fixant à 308,83 USD et 178,05 USD la tonne.

D’après la source, le prix de la tonne du blé a connu une hausse de 1,93 %, atteignant 206,10 USD, portée par la prochaine entrée en vigueur de la limitation des exportations du blé par la Russie.

A cet effet, la note attribue cette hausse hebdomadaire  à l’incertitude liée aux conditions climatiques et à la montée de la tendance protectionniste avec la nouvelle administration américaine.

En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique afin de répondre aux défis liés au changement climatique.

Il sied de noter que la baisse du prix du baril de pétrole, est due au ralentissement du rythme de croissance de la demande de pétrole dans certains grands pays, en particulier la Chine. Ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles. ACP/JF

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