Kinshasa, 9 janvier 2025 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo (RDC), a enregistré une légère hausse de 0,57 % en se négociant à 74,15 USD sur le marché international, la semaine du 27 décembre 2024 au 3 janvier 2025 contre 73,38 USD la semaine précédente, selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC) consultée jeudi par l’ACP.
« Le baril de pétrole a observé une légère hausse de 0,57 % sur les marchés internationaux en se négociant à 74,15 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 73,38 USD », a-t-on lu. La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 20 au 27 décembre 2024, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières, occasionnant également une baisse de 1,00 %, le baril ayant atteint 73,38 USD dégageant ainsi une diminution de 5,77 % par rapport à décembre 2023.
La BCC a fait savoir que cette hausse de prix du baril de pétrole sur les marchés internationaux est expliquée par l’annonce d’une politique budgétaire chinoise encore plus expansive pour soutenir la relance par les autorités. Par ailleurs, l’instabilité au Proche-Orient risque de perturber l’offre des principaux producteurs mondiaux.
En outre, au 30 décembre 2024, les prix de la tonne du riz et du maïs ont enregistré des baisses respectives de 0,71 % et 0,03 % par rapport à leur niveau du 27 décembre 2024 en s’établissant respectivement à 308,17 USD et 167,37 USD. Rapprochés à leurs niveaux de fin décembre 2023, leurs prix ont baissé respectivement de 20,47 % et 2,70 %. Par ailleurs, le prix du blé, s’est négocié à 202,76 USD la tonne, soit une hausse de 0,86 % par rapport au 27 décembre 2024.
A cet effet, la note attribue cette hausse hebdomadaire à l’incertitude liée aux conditions climatiques et à la montée de la tendance protectionniste avec la nouvelle administration américaine. En rythme annuel, le prix du blé a baissé de 11,23 %. En effet, , les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs de pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Il sied de noter que la baisse du prix du baril de pétrole, est due au ralentissement du rythme de croissance de la demande de pétrole dans certains grands pays, en particulier la Chine. Ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations des matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles. ACP/