Kinshasa, 12 juin 2025 (ACP).- Le baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a été négocié à 65,0 USD au 6 juin 2025 contre 63,6 USD la semaine précédente, soit une hausse de 2,2%, selon un communiqué de la Banque centrale du Congo consulté jeudi par l’ACP.
« Au cours de la première semaine de juin 2025, le prix du pétrole a accusé une hausse hebdomadaire de 2,2% sur les marchés internationaux, se négociant à 65,0 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 63,6 USD », a-t-on lu.
La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 23 au 30 mai 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une baisse hebdomadaire de 0,4% du baril de pétrole, en se négociant à 63,6 USD, dégageant ainsi une baisse de 14,5% par rapport à décembre 2024.
La BCC a fait savoir que cette hausse est alimentée par les anticipations d’une hausse de la demande, à l’issue de l’échange entre les présidents américain et chinois, laissant présager un possible apaisement des tensions commerciales entre les deux pays.
Évolution des prix des produits de première nécessité
Par ailleurs, les prix du riz et du blé ont enregistré des hausses de 2,3 % et 0,8 % en s’établissant respectivement à 300,9 USD et 199,2 USD la tonne, sur fond des tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine ainsi qu’aux sècheresses dans les grandes régions de production de l’Asie et de l’Europe.
Par contre, le prix du maïs a reculé de 2,8 %, la tonne se situant à 160,5 USD. Par rapport à fin décembre 2024, les cours de ces céréales ont connu des baisses de 2,8 % pour le riz, 1,7 % pour le blé et 4,9 % pour le maïs.
En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Toutefois, ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles. ACP/JF