Kinshasa, 18 avril 2025(ACP).- Un appel a été lancé par un expert en protection des consommateurs vendredi, aux autorités à la prise des mesures nécessaires contre les vendeurs ambulants sur les artères principales de Kinshasa en République démocratique du Congo afin de prévenir des accidents de circulation, a appris l’ACP lors d’un entretien.
«Les autorités doivent prendre des mesures nécessaires contre des vendeurs ambulants sur les artères principales de la ville. Le gouvernement ne doit pas attendre des pertes en vies humaines pour agir, c’est maintenant qu’il le faut », a déclaré M. Patrice Musoko, expert en protection des consommateurs.
Les vendeurs ambulants sur les Sauts de mouton ou dans certaines artères principales sont exposés à des risques d’accidents éventuels et, ils ne sont pas protégés par la loi, a-t-il ajouté.
« Le pouvoir public a le devoir de mettre de l’ordre afin que les grandes routes servent à la circulation routière et non à l’installation des marchés fortuites », a poursuivi cet expert.
Selon lui, la vente ambulatoire présente également des risques pour les consommateurs et les vendeurs eux-mêmes. Ce type de commerce relevant du secteur informel, amplifie celui-ci en l’absence de la réglementation économique.
Les consommateurs et les vendeurs sont exposés à des risques sur les plans socio-économique et environnemental. Aussi, en achetant ces produits les consommateurs et vendeurs contribuent au renforcement du secteur informel.
« Sur le plan environnemental, la vente ambulatoire donne libre cours aux consommateurs de jeter les déchets n’importe où sur le boulevard, les produits ne sont pas bien protégés suivant les normes alimentaires. Cette pratique peut également provoquer des embouteillages sur la route », a-t-il indiqué.
A cet effet, il a exhorté les vendeurs et consommateurs à une prise de conscience responsable.
« Le consommateur ou encore l’usager de la route doit s’abstenir d’acheter et de consommer pendant la circulation sur les grandes artères routières pour éviter toutes sortes de risques socio-économiques et environnementaux », a-t-il conclu.
ACP/C.L.